Notre aimable clientèle
Voila un Roman Social qui semble promit à un joli succé cet été :
"Père de famille fraîchement divorcé, Robert Leblanc mène tant bien que mal sa barque de salarié modèle aux Assedics de Paris, en tant que "technicien expérimenté fonction allocataire" au guichet. Pas toujours facile, surtout depuis l'installation du informatique liberticide Aladin, chargé de surveiller la rentabilité du personnel...
Comme à l’ANPE, les chômeurs deviennent des clients, et les salariés ont un certain nombre de dossiers à traiter dans une période de temps déterminée. Finis les six semaines de vacances et un temps de travail -symbole d'un espoir de Progrés Social pour tous- qui se situe entre 32 et 35 heures par semaine. Au-delà du fait que Robert ne supporte pas les nouvelles contraintes néolibérales qu'on lui impose, il est farouchement opposé par sa conscience Citoyenne à ce que l’ANPE et les Assedics soient gérés comme des entreprises, pour faire du Profit. Craignant pour son emploi comme un vulgaire salarié du privé, Robert subit le spectacle de cadres dirigeants s'éliminant sauvagement et regrette l'époque heureuse où il distribuait des tickets de métro à des chômeurs n'ayant pas encore accédé au statut Ultra-libéral de "clients". Dans cet enfer ordinaire de « démarche qualité » et autres « bilan perspective » surgit par miracle Sonia, Lucifer branchée des Assedics qui l'expédie finalement dans un hôpital psychiatrique...
Véritable thriller social au réalisme impitoyable, "Notre aimable clientèle" offre à travers le personnage de Robert un miroir de nos angoisses de Salarié de la Fonction Public. Avec un humour glacé et une Conscience Sociale décapante, il démonte les ravages Sociales d'une gestion néo-libérale du chômage, absurdement plaquée sur un Service Public."
Informations sur l'auteur : Emmanuelle Heidsieck est journaliste. Avec l'aide du GISTI (Groupe d'information et de soutien aux immigrés) elle a a mené une enquête sur le sort des sans-papiers.
"Père de famille fraîchement divorcé, Robert Leblanc mène tant bien que mal sa barque de salarié modèle aux Assedics de Paris, en tant que "technicien expérimenté fonction allocataire" au guichet. Pas toujours facile, surtout depuis l'installation du informatique liberticide Aladin, chargé de surveiller la rentabilité du personnel...
Comme à l’ANPE, les chômeurs deviennent des clients, et les salariés ont un certain nombre de dossiers à traiter dans une période de temps déterminée. Finis les six semaines de vacances et un temps de travail -symbole d'un espoir de Progrés Social pour tous- qui se situe entre 32 et 35 heures par semaine. Au-delà du fait que Robert ne supporte pas les nouvelles contraintes néolibérales qu'on lui impose, il est farouchement opposé par sa conscience Citoyenne à ce que l’ANPE et les Assedics soient gérés comme des entreprises, pour faire du Profit. Craignant pour son emploi comme un vulgaire salarié du privé, Robert subit le spectacle de cadres dirigeants s'éliminant sauvagement et regrette l'époque heureuse où il distribuait des tickets de métro à des chômeurs n'ayant pas encore accédé au statut Ultra-libéral de "clients". Dans cet enfer ordinaire de « démarche qualité » et autres « bilan perspective » surgit par miracle Sonia, Lucifer branchée des Assedics qui l'expédie finalement dans un hôpital psychiatrique...
Véritable thriller social au réalisme impitoyable, "Notre aimable clientèle" offre à travers le personnage de Robert un miroir de nos angoisses de Salarié de la Fonction Public. Avec un humour glacé et une Conscience Sociale décapante, il démonte les ravages Sociales d'une gestion néo-libérale du chômage, absurdement plaquée sur un Service Public."
Informations sur l'auteur : Emmanuelle Heidsieck est journaliste. Avec l'aide du GISTI (Groupe d'information et de soutien aux immigrés) elle a a mené une enquête sur le sort des sans-papiers.
posted by Charles Legrand at
11:21 PM
1 Comments:
c'est bien entendu par l'art et la Culture que l'on montrera aux français que seul le socialisme est porteur d'avenir : il n'y a qu'a voir la france d'avant miterand, on pirvilégiait la croissance économique par rapport aux horaires sociales des agents du SP. Redisons le, la Culture, c'est la Gauche ert la gauche, c'est la culture.
M. Jihesse
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Anonyme, at samedi, 02 juillet, 2005
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