Pour un Autre Monde

lundi, mai 08, 2006

Loi Anti-Immigrés

Sarkozy, avec sa Loi scandaleuse sur l'Immigration, flate les bas instinct du Beauf de Droite. C'est bien sur purement électoraliste. Mais par là même, Sarkozy viole toute nos tradition d'Ouverture à l'Autre. Que vont penser de nous les pays d'Afrique ? On imagine leur peine, eux qui rêve de venir s'installer dans le pays qui à pris la Bastille..


Seulement voila, la Droite veut choisir ses Immigrés, comme on choisie son chat ou son chien. C'est scandaleux ! Nous à Gauche, comme nous sommes contre le Racisme, nous sommes pour une Immigration Choisie Totale et Libre. Car prétendre que l'Immigration actuelle serait "subbi", c'est une plaisanterie ! L'Immigration est la Politique de ce pays, parce que c'est le souhait de la Majorité du Peuple. Nous avons donc Choisie l'Immigration comme politique. Certes, il existe une minorité Archaïque, Xénophobe, Raciste, qui est contre, mais qu'importe ? Ces puants finiront bien par reconnaitre leur erreur lorsque des milliers d'Immigrés, ces français de demain, s'intallerons dans leur quartier. Alors, ils se Métisseront. Et le Racisme et la Xénophobie disparaitra, car elle est toujours provoqué par la peur venue de l'ignorance. Plus on va dans le sens de l'Immigration, moins il y aura de Raciste, et le FN, la Droite, d'électeurs. Inversement, plus on stigmatise les Immigrés, l'Immigration, par des Loi stupide, plus on renforce les convictions Racistes de cette minorité haineuse.

Est-ce qu'on à pensé un peu que piller comme ca les pays d'Afrique en arrachant leur élite pour la faire travailler dans ce pays était un scandale ? Comment voulez vous qu'ils se développe si nous leur volons leurs cerveaux ? C'est bien évident que c'est les plus pauvres, les moins diplômés, les plus malades même que nous devons acceuillir pour soulager l'Afrique. Aprés tous, la France est un pays Riche, et puis nous avons des besoin immense de main d'oeuvre dans des secteurs comme l'aide aux personnes agés, le service dans les MacDo, ramasser les poubelles, etc.. De toute façon, choisir c'est de la discrimination, donc c'est contraire au Droit de l'Homme, car tout les Hommes (et les femmes) sont EGAUX. Pourquoi créer la HALDE si c'est pour aprés faire de la discrimination envers ceux qui, de toute façons, ont vocation à vivre dans ce pays tôt ou tard ? Et puis il existe un devoir Citoyen de la France de soigner gratuitement tous ses Immigrés. Que serait ce devoir si nous n'acceuillons que des bien portant ou des gens qui ont les moyens ?


En plus, il faut bien voir que l'Immigration est une juste compensation pour tous ce que nous avons fait aux Africains. Bientôt on va fêter la fin de l'esclage. Mais quand allons nous retirer nos entreprises de pétrole d'Afrique ? C'est exploiter ces pays, favoriser les Faits de Serres, et surtout retarder la mise ne place des solution Alternative Ecologiste en matiére d'énergie, comme la bicyclette, la combustion des bousses de vaches, ou le moulin à vent. Les pays Africains appartienent aux Africains, pas aux étrangers !


Sarkozy fait donc une erreur terrible avec sa Loi. Il va se mettre à dos la majorité des français, qui sont attaché à un courrant vif d'Immigration pour regénérer ce pays. Tous les français modernes ont compris que les pays avec une seule population, une seule culture, c'était le moyen-age. Les français dit "de souches" n'ont fait que naitre pas hasard sur ce morceau de terre; ils n'ont donc aucune droit particulier dessus. Ce que veulent la majorité des habitants de ce pays, c'est le Métissage, c'est à dire abandonner une partie de leur Culture, de leurs habitudes, de leur façons de vivre, pour adopter celle de l'Autre. Expérience fabuleuse qui nous rendra tous Anti-Racistes. Je sens que c'est cela le principale combat de Gauche pour les prochaines années, avec la mise en place d'une veritable Alternative Socialiste à l'Ultra-libéralisme Chiraquien. Mais Sarkozy lui, jéte de l'huile sur le feu, et légitime le discours FN, le poussant à la surenchére. Si ca continue, le FN, qui à déja mis assez de mauvaises idée dans la tête des gens, ira jusqu'a ne plus vouloir d'Immigration du tout ! Voila vers quel extrémisme conduit le choix Sarkonaziste d'aller chercher des électeurs FN (il n'est pas dégouté !). Sarkozy est prés à tout pour arriver à ses fin, même à trahir notre tradition Républicaine d'Immigration, même à brader toute Valeurs Anti-Raciste ! Franchement, quand je vois ca, je suis bien content d'être de Gauche et de lutter contre le Racisme et l'Idéologie Anti-Immigrationiste, et donc, de combatre pour l'Immigration Réelle.

29 Comments:

  • Les emplois d'aides soignants et soignantes, surtout auprès des personnes âgées, sont presque tous occupés par des gens d'autres cultures. Et c'est heureux. Il faut garantir le droit de nos anciens d'être soignés et accompagnés jusqu'au bout par les personnes les plus diversifiées culturellement, celles auxquelles ils ont tant consacré durant toute leur vie active ou associative.

    La médecine est le plus beau lien entre l'ancienne culture occidentale et celles à venir. Dans les media et dans les hôpitaux, on sait qu'il est grand temps de promouvoir en interne les talents du monde entier. Dans toutes les fonctions publiques, l'ancienneté garantie les salaires, les compétences et les promotions. L'ordre des médecins, dont l'humanité a permis le prêt des numéros de sécu puis des cartes vertes, l'AME et les participations équitables, le recouvrement par l'URSSAF, des concours scientifiques anonymes et les équivalences de tous les diplômes terrestres, (sans faiblir devant les diplômes les plus capitalistes), ressent maintenant le besoin de s'ouvrir au premier des talents : le respect des anciens, qui est la condition du deuxième talent humain, la solidarité.

    Les esprits les plus respectueux des anciens doivent diriger l'assistance publique administrativement, scientifiquement et culturellement. Les médecins ont fait justice dans les professions paramédicales, ils doivent maintenant obtenir cette avancée pour leur profession. Heureusement, la moitié d'entre eux étant déjà des femmes qui ont fait leurs preuves, ils sont parfaitement préparés à l'accueil des plus forts potentiels.

    Ce succès est inéluctable mais il doit être hâté dans notre intérêt à tous et je pense en particulier à nos seniors. Les médecins sont d'ailleurs las des salles d'attentes surchargées et espèrent le soutient de leurs confrères étrangers sans l'avoir mérité. Obtiendront-ils leur venue sans donner préalablement des garanties sérieuses de promotion ?

    En même temps, la nouvelle méthode de recrutement de Sciences Po, avec oral et dossiers très sélectifs, doit permettre de choisir en France, le nombre de soignants nécessaires à notre pays vieillissant.

    Plus tard, l'ouverture d'une université telle que la Sorbonne d'Abudabi qui va bientôt délivrer des diplômes Français grâce à des enseignants rémunérés par la Sorbonne de Paris, permettra de lever toutes les objections administratives sur la formation de nos élites.

    L'idéal serait que nos universités puissent revendiquer les plus grands nombres de diplômes possibles dans le monde (et je n'exclurai pas sectairement les hôpitaux militaires, car le Val de Grâce, Villejuif etc. ont toujours accueilli les dirigeants de toutes origines).

    Nul doute que nous serions béni par les villages qui verraient l'un des leurs, parti soignant de bonne volonté, revenir médecin, gestionnaire ou animateur médical de l'une de nos prestigieuses universités. Et contrairement aux médecins Français, ils exposeraient fièrement leurs diplômes dans leur cabinet. Puis leurs noms seraient lus le jour de la journée de la commémoration de l'esclavage, après ceux des victimes.

    Peut-être alors certains Africains nous pardonneraient-ils les traites négrières ?

    By Anonymous Anonyme, at lundi, 08 mai, 2006  

  • Je partage votre indignation Charles, mais j'ai l'espoir que Sarkozy, par pragmatisme (pour lui c'est le service dû au Capital), face aux pénuries de compétences médicales et autres, oeuvre pour un rapprochement des continents. D'ailleurs Bayrou, qui se dit "centriste", et qui est moins extrémiste que lui, a admis que l'immigration dite "choisie" (c'est ignoble à écrire mais c'est le dogme à combattre), s'ajouterait à l'immigration naturelle. Je l'appelle "naturelle" car ses enfants subissent le sort de ceux qui jadis étaient privés d'une bonne part de leurs droits et de plus de la moitié de leur héritage, sous le prétexte que leur père (plus souvent que leur mère) avait contracté d'autres obligations avant leur naissance.

    C'est le même préjugé que combattent ceux qui viennent ici "naturellement" vivre comme nous. Ils réclament leur part d'humanité et de culture, bref l'héritage de la terre dont ils sont les héritiers spirituels, et dont la droite commence à partager les fruits afin de ne pas avoir à donner la pleine part de ce qui leur revient : plus du double. Vive les avocats commis d'office ! Vive la médecine libre !

    By Anonymous Anonyme, at lundi, 08 mai, 2006  

  • Un mouvement révolutionnaire utopiste a été créé, si ca t'interesse va faire un tour sur http://193110.aceboard.fr et sur http://votrerevolution.skyblog.com

    :)

    By Anonymous Anonyme, at lundi, 08 mai, 2006  

  • "c'est à dire abandonner une partie de leur Culture, de leurs habitudes, de leur façons de vivre, pour adopter celle de l'Autre. Expérience fabuleuse qui nous rendra tous Anti-Racistes"

    Donc lapidation pour les femmes?
    Peine de mort pour les homosexuels?
    Je vous invite à quitter votre poste de haut fonctionnaire bourgeois colonialiste (si la République est coloniale vous êtes un fonctionnaire colonisateur qui vote socialiste pour proteger ses intérêt) pour le laisser aux immigrés. Donneur de leçon!

    By Anonymous Anonyme, at lundi, 08 mai, 2006  

  • Livre: l'émergence de "l'islam de marché"

    Olivier Moos
    19 Nov 2005

    Dans un contexte occidental où l'islamisme radical semble surdéterminer non seulement les rayonnages de nos librairies mais aussi plus largement notre perception des sociétés musulmanes, l'étude de Patrick Haenni apporte une nécessaire et originale fraîcheur. Dans le monde de l'islam, apparaissent en effet de nouveaux modes d'engagement, faits de syncrétismes et de compromis, plus préoccupés d'intégration à l'espace public et de normalisation culturelle que de rhétorique révolutionnaire ou d'Etat islamique, et dont le déploiement, méconnu en Occident, nous est décrit ici dans un livre synthétique et stimulant. Evoluant depuis l'Egypte, en passant par l'Indonésie et jusqu'en Turquie, L'Islam de marché analyse l'émergence d'une forme nouvelle d'être au monde musulman, bourgeonnant à la croisée d'un islamisme qui s'essouffle, d'un embourgeoisement des porteurs de l'islamisation et de cet islam des Lumières dont les lueurs se font attendre.


    Les mutations de l'islam politique s'accompagnent de deux modalités qui sont le terreau sur lequel croît cette nouvelle tendance, dont l'influence dépasse les seules élites pour devenir un phénomène de société, sensiblement au sein des classes moyennes urbaines.

    En premier lieu, Patrick Haenni diagnostique la multiplication d'"islamistes contrariés" qui critiquent à la fois une idéologie islamiste jugée trop dogmatique et des structures organisationnelles perçue comme trop rigides. Sans nécessairement amener ces acteurs à quitter les mouvements islamistes traditionnels, ce positionnement les conduit à privilégier la recherche du salut personnel, de la réalisation de soi et du succès économique, au détriment des grands récits de la geste islamiste qui apparaissent, aux yeux de ces déçus de l'islamisme, de moins en moins séduisants.

    Ensuite, soulignant que la dynamique de réislamisation - c'est-à-dire l'accentuation de la pratique religieuse et de la visibilité des signes qui lui sont associés -, échappe au contrôle des islamistes, l'auteur met en évidence les conséquences de la concurrence inaugurée par de nouveaux entrepreneurs religieux, "prédicateurs affranchis de l'obsession militante, intellectuels réconciliés avec les catégories de la modernité occidentale, moralistes en tout genre, animateurs de talk-show pieux, prédicatrices de salon, groupes de musique islamique oscillant entre inspiration sacrée et volonté prosélyte".

    C'est cette nouvelle configuration religieuse que Patrick Haenni analyse sous le terme d'islam de marché, une appellation due aux affinités particulières que ce dernier entretient avec les institutions du champ économique et la nouvelle culture d'entreprise d'origine américaine.

    Depuis une dizaine d'année, l'expansion de l'islam de marché est la résultante de quatre scénarios développés en autant de chapitres dans l'étude de Haenni.

    - Le premier chapitre met en scène la cristallisation d'une religiosité peu militante et individualiste, où les objectifs personnels de réalisation de soi, selon un schéma d'inspiration occidentale (positive thinking, approches thérapeutiques, syncrétisme avec des éléments spirituels non islamiques, etc.), prennent le pas sur les grands projets collectifs qui sont le coeur du discours islamiste classique.

    Dans un contexte marqué par l'essoufflement de l'utopie islamiste et d'une remise en cause du manque de souplesse, d'efficacité et d'adaptation au monde moderne des structures autoritaires et pyramidales, se développe une "pensée périphérique" sous l'égide d'un nouvel acteur: "l'islamiste contrarié". Ce dernier, demeurant profondément religieux, s'éloigne des mouvements où il a fait ses gammes pour incarner un "intermédiaire culturel, qui vise moins une alternative (islamique) globale que l'importation et la reformulation islamique d'éléments de la culture occidentale". Leur ouverture sur les thèmes qui rythment le marché mondiale des idées - nouvelles technologies, women empowerment, altermondialisme, etc. - favorise des bricolages et des mélanges, et réduit les revendications identitaires et les militances portées par les utopies globales. Patrick Haenni met ici en exergue le sort très emblématique réservé au concept de jihad dans ce nouvel univers mental: débarrassé de ses anciennes défroques shari'atiques, le "jihad" se voit dépolitisé et réinvesti dans les thèmes civiles et individualistes tel que le "jihad électronique" ou le "jihad al-nahda (renaissance)", à l'image du programme du parti al-Wasat qui fait de la shari'a un guide pour l'existence et de l'umma (communauté musulmane) une communauté de destin historique intégrant les coptes.

    "Ces opérations sémantiques ont pour effet de "délocaliser" le vocabulaire de l'islam en l'arrachant à son univers originel, le fiqh (ou droit musulman), pour le remplacer dans un champ cognitif initialement étranger à sa production, à savoir les grands thèmes de la modernité politique occidentale. Apparaît alors un nouvel enjeux intellectuel : maintenir opératoire la référence religieuse dans le cadre d'une pensée éclatée marquée par l'extraversion culturelle et accusant un penchant évident pour le sécularisation." (p. 20)

    Ce mouvement postmoderne et sécularisant qui touche les milieux islamistes de l'intérieur, se combine aussi avec une déconstruction extérieure, quotidienne, du discours de l'islam politique. Patrick Haenni montre comment, par exemple, le nashid, le chant religieux, autrefois voué à la révolution et au jihad, se neutralise politiquement et développe un goût pour le syncrétisme musical et les influences multiculturelles. Le voile lui-même, associé à la politisation de l'islam, n'échappe pas à ce processus de consommation de masse, de sujétion à la mode, qui lui impose des normes en conflit avec sa matrice islamiste.

    Au sein de ce nouveau style de l'être islamiste, apparaissent des prédicateurs qui formalisent cette religiosité et en confirme l'embourgeoisement. Deux hommes en particulier représentent cette tendance : Amr Khaled dans le monde arabe, et Abdullah Gymnastiar dans le Sud Est asiatique. Tous deux réunissent un très grand nombre de sympathisants dans un positionnement qui est désormais "la première alternative religieuse socialement crédible à l'islamisme classique", une tentative de faire de l'islam une religion entrepreneuriale à la croisée de la morale musulmane et des techniques de réalisation personnelle occidentale. A la manière des télévangélistes américains qu'ils connaissent bien, ces nouveaux prédicateurs au style branché proposent un discours plus doux, où l'accent n'est plus mis sur les châtiments divins, mais sur les répertoires du cœur et de la repentance. Cette prédication offre à la fois une option alternative d'engagement aux déçus de la militance, notamment parmi les Frères Musulmans, et réintègre dans le mouvement d'islamisation les tièdes que la rigueur du prêche islamiste n'attiraient pas ou plus.

    - C'est ici qu'intervient le deuxième scénario, à savoir le déplacement de la traditionnelle interaction entre politique et religieux chez les islamistes vers un nouveau jeu d'échange entre le champ religieux et le champ économique, lequel fournit à ce nouvel islam à la fois ses supports au travers du marché, et ses catégories de pensées en recapitalisant des éléments de l'éthique protestante et du vocabulaire de la réalisation de soi. Cette nouvelle tendance utilise le seul canal disponible pour se déployer, à avoir le marché:

    "[Ce dernier lui donne] à la fois un cadre "désinstitutionnalisé" (ce ne sont ni des mouvements politiques ni des structures religieuses étatiques qui le portent) et les ressources conceptuelles d'un nouvel imaginaire fondé sur les principes de la culture d'entreprise. Il ne s'agit plus de convaincre les masses d'une vérité ultime et intangible, mais d'ajuster une offre religieuse aux attentes réelles ou supposées de publics cibles". (p. 39)

    Cette position présente deux conséquences: la première concerne l'offre religieuse, qui doit se mouler dans un mouvement conservateur majoritaire de l'islam. La seconde découle du recours même à la médiation de l'espace public global qui n'est pas neutre et engendre un double mouvement de sécularisation. La logique économique visant à augmenter le public susceptible de consommer les produits proposés, conduit à édulcorer la dimension islamique de ceux-ci afin de toucher également les consommateurs non musulmans. Le fait même de convoiter un public en dehors du cadre musulman invite les producteurs à réduire la lisibilité des signes de l'islam et à diluer le message dans de l'éthique, procédé plus inclusif que le discours religieux au sens stricte. Il convient toutefois de ne pas réduire ce mouvement à un calcul mercantile, car au-delà des préoccupations matérielles se dessine, à l'échelle collective, un enjeu symbolique fort, c'est-à-dire la reconstruction d'une nouvelle fierté musulmane individualisée qui passe par la performance économique plutôt que par le politique. Patrick Haenni montre ici clairement qu'il n'existe pas de contradiction nécessaire entre islamisation et sécularisation.

    - Le troisième chapitre décrit l'affirmation des valeurs du succès et de l'achievement reprises par une jeune génération d'islamistes - les nouvelles classes bourgeoises pieuses - qui projette dans le champ religieux une sorte d'utopie de substitution faite d'individualisme bourgeois et de recherche de la richesse.

    "La success story individuelle est le répertoire de prédilection d'un nouveau muslim pride. C'est dans ce cadre qu'apparaît la figure du winner pieux: efficace économiquement, désengagé politiquement, il cultive les valeurs de la richesse et de l'achievement et développe un imaginaire religieux marqué par la levée des condamnations morales du profit. Cette orientation prépare un véritable Kulturkampf au sein de l'islam sunnite: les nouveaux entrepreneurs religieux opposent à l'univers fataliste et au localisme associés à l'islam traditionnel une religiosité "market-friendly", bourgeoise, cosmopolite et proactive visant à "insuffler l'esprit du capitalisme à la oumma" pour la rendre compétitive dans le concert des nations". (p. 59-60)

    L'islam de marché se situe donc dans un univers où le cosmopolitisme, la piété et la richesse, par le biais d'une "théologie de prospérité" décomplexée vis-à-vis de l'argent, prennent le pas sur une conception ascétique et sur les idéaux de justice sociale imputés à l'islam traditionnel. Cet "imaginaire de la réussite sociale", revanche face aux laïcs et signe d'élection divine, devient un des piliers de l'islam de marché. Ainsi Abdullah Gymnastiar précisant que "le Prophète Muhammad, que son nom soit béni, était lui-même un homme d'affaires et un très bon homme d'affaires", Amr Khaled écrivant que la richesse est un moyen d'exceller en religion et de servir de modèle, ou encore le discours officiel du Müsiad, association turque d'homme d'affaires proche de l'AKP, défendant l'idée que le Coran prône l'accumulation de richesses et que la pauvreté confine presque à l'hérésie.

    Cette religiosité volontariste entre directement en conflit avec l'idée, motivée religieusement, d'une déresponsabilisation de la personne face à son destin. Pour en finir avec une mentalité d'assisté et d'Etat providence, les tenants de cet islam entendent s'attaquer au fatalisme en développant, pour reprendre les termes d'un islamiste moderniste indonésien, un ethos capable "d'absorber l'esprit d'entreprise". Amr Khaled, en Egypte, partage également cette conception d'un islam au service du développement, capable de conjuguer respect des valeurs identitaires et emprunt aux Etats-Unis de leurs principes de management. Cette nouvelle "utopie" prend naissance à la fin des années 1980, avec le départ en Amérique du Nord d'un groupe de jeunes islamistes koweitiens, irakien et palestinien, mais trouve sa plus forte impulsion dans la traduction en arabe du best-seller de Steven Covey, The Seven Habits of Highly Effective People, qui rencontra dans cette jeunesse un écho enthousiaste.

    "Dans l'ensemble du monde musulman, à quelques années près, la littérature d'édification personnelle et le savoir managérial s'imposent comme le meilleur moyen pour instaurer une religiosité non fataliste, proactive. Le savoir managérial transite ainsi par une forme de prédication qui tient plus du coaching que de l'enseignement ou de la théologie". (p. 76)

    Dans le Sud Est asiatique, et plus particulièrement en Indonésie, le phénomène est similaire, bien que les dynamiques de l'appropriation des théories managériales s'opèrent dans un contexte différent. Le management islamique s'intègre ici dans la rivalité qui oppose la classe marchande musulmane et la minorité chinoise, où le déclin des premiers est mis sur le compte d'un manque d'affinité entre pensée musulmane et monde des affaires. Dans un mouvement comparable au monde arabe, le management islamique en Indonésie, développé originellement sur une perspective militante, se déconnecte de l'expérience islamiste pour se fixer sur la réforme des mentalités et la compétitivité des musulmans.

    Le monde turcophone, par l'intermédiaire des trois acteurs principaux qui sont le mouvement des Nurcu, le prédicateur Fethullah Gülen et la classe marchande anatolienne (Müsiad et Ishad), connaît aussi ce modèle de religiosité proactive où l'idéal des islamistes "se déplace du terreau de la politique à celui de l'éthique".

    - Le quatrième scénario témoigne que cette "politisation néo-libérale de l'islam" devient le vecteur non plus de l'instauration d'un Etat islamique, mais de la formation de "sociétés civiles vertueuses" interagissant avec les structures étatiques selon des modes étonnamment voisins des faith-based initiatives des Républicains américains. En effet, ces derniers, dans le but de dégraisser l'Etat en se libérant de certaines charges auprès des religious contractors, "accordent aux organisations religieuses la possibilité d'accéder aux contrats d'Etat dans le domaine de la prestation de services sociaux gouvernementaux". En voulant réactiver les mécanismes de la solidarité musulmane, les idéologues égyptiens du Wasat proposent des objectifs identiques:

    "[Ils] partent du constat que la nation égyptienne n'a jamais été aussi forte que durant les périodes où les prérogatives de l'Etat étaient peu étendues et limitées aux Affaires Etrangères, à la Défense, à la Justice et à la Police. Il faut donc rééquilibrer les rapports entre dawla et umma, entre Etat et société civile, celle-ci étant naturellement plus efficace que les bureaucraties étatiques, notamment en raison du caractère volontaire des engagements qui s'y nouent. Or, dans leur conception, les communautés religieuses sont la société civile." (p. 93)

    Ces nouveaux islamistes sont des gestionnaires qui ne nourrissent pas l'ambition d'établir un Etat clérical et une société basée sur une transcendance. Ce sont des démocrates qui refusent le pluralisme des valeurs. En Turquie, l'AKP, avec une ampleur beaucoup plus grande, s'inscrit dans une même lecture des priorités. Ces dernières, à leurs yeux, ne résident pas dans le domaine religieux, mais bien dans les défis sociaux et économiques. Embrassant une position ouvertement libérale, ils s'opposent à l'interventionnisme de l'Etat en économie et appellent les œuvres et la charité à prendre le relais des institutions publiques.

    Ainsi que le note Patrick Haenni, "dans l'ensemble du monde musulman, la conversion des mouvements islamistes au marché et à une politique de la morale et des œuvres comme substitut des pesanteurs de l'Etat postcoloniale bureaucratique semble donc être la règle."

    L'étude de Patrick Haenni met donc au jour des processus de mutation des discours et des idéologies qui contribuent à nuancer les catégories d'analyse appliquées sur l'islam politique. Les nouveaux agents de l'islamisation deviennent de moins en moins islamistes mais de plus en plus américains, embrassant une modernité qui n'est pas celle de la philosophie française étatique et laïque mais bien le modèle conservateur des Etats-Unis. Ce dernier "représenterait, en somme, le point médian entre une Etat théocratique indésirable et un "islam des Lumières" improbable".

    "Converti aux vertus du privé et du marché ainsi qu'à la cause de l'Etat minimum, l'islam de marché apparaît d'ores et déjà comme le partenaire idéal des Américains non seulement dans leur politique moyen-orientale, mais également dans le conflit de la modernité qui l'oppose à l'Europe des Lumières, de la raison laïque et étatiste. Hobbes prophétisait il y a bien longtemps l'avènements de nouvelles guerres qui seraient des guerres de philosophies. L'Histoire semble lui donner raison, pour autant que, contre la géopolitique du clash des civilisations, on sache en discerner les vrais protagonistes". (p. 108)

    Olivier Moos

    http://religion.info/french/articles/article_204.shtml

    By Anonymous Anonyme, at lundi, 08 mai, 2006  

  • "Plus tard, l'ouverture d'une université telle que la Sorbonne d'Abudabi qui va bientôt délivrer des diplômes Français grâce à des enseignants rémunérés par la Sorbonne de Paris, permettra de lever toutes les objections administratives sur la formation de nos élites."

    Il est grand temps en effet que les Diplômes des Autres Culture, des autres pays soient reconnues dans ce pays. Si on à passé son dipplome de médecin à Khartoum, on est parfaitement compétant pour soigner les Masses en France.


    "Je vous invite à quitter votre poste de haut fonctionnaire bourgeois colonialiste "

    Ca ne vous interresse pas le contact avec l'Autre ? Comme c'est étrange ! Vous ne seriez pas un peu coincé ? Genre catholique ? Vous savez, ces gens ont temps à nous faire découvrire !

    By Blogger Charles Legrand, at mardi, 09 mai, 2006  

  • "On a décidé que notre mouvement aurait pour but :

    -respecter toutes les vies
    -rejeter la violence
    -liberer sa générosité
    -écouter pour se comprendre
    -preserver la planete
    -reinventer la solidarité"

    Vaste programme dans le respect des Valeurs de la République et du Socialisme.

    By Blogger Charles Legrand, at mardi, 09 mai, 2006  

  • Car de toute façon si tu ne viens pas à l'Autre, l'Autre ira à toi.

    Les 10 millions d'Autres qui prospèrent avec les anciens Français sont là pour démontrer cette tendance persistante.

    En Iran, on peut faire un mariage symbolique d'une journée pour avoir des relations sexuelles, donc pourquoi ne pas imaginer une lapidation symbolique comme un moment unificateur pour le partage et le brassage?

    By Anonymous Anonyme, at mardi, 09 mai, 2006  

  • Merci Charles et Ahmed pour vos brillants échanges.
    "Ahmed Lagardère" : un grand nom de la collaboration nord-sud. Le commerce le plus scientifique et l'élite des champs de courses nous font espérer le retour du grand bédouinat.

    Hommage aussi aux Carrefour, Auchan, AXA etc. et aux banquiers de ces grands commerçants du désert, car ils iront loin avec nos petits porte-monnaies.

    By Anonymous Anonyme, at mardi, 09 mai, 2006  

  • Encore une puissante analyse de votre esprit lumineux. Continuez.

    By Anonymous Anonyme, at mardi, 09 mai, 2006  

  • L'immigrationnisme, dernière utopie des bien-pensants.

    By Anonymous Anonyme, at mercredi, 10 mai, 2006  

  • Votre discours me semble tellement simpliste que je demande si vous n'êtes pas un type de droite caricaturant un gauchiste (pour rire de ses slogans assenés avec une vigueur telle qu'elle pense rendre la réflexion inutile).

    Et vous, concrètement, que faites vous pour l'Afrique ? Accueilleriez vous une famille de là-bas chez vous à qui vous offririez votre toit et le couvert en attendant qu'ilstrouvent un travail leur assurant un salaire ?

    Un peu de concret nous aiderait à rendre notre existence quotidienne plus lumineuse.

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 11 mai, 2006  

  • Je viens par ici une fois de temps en temps et je ne suis jamais déçu : encore un gros délire sur le métissage.

    Non, je ne comprends toujours pas pourquoi je devrais partager mon pays avec des gens qui ne partagent pas le leur (voir les Africains qui ne se gènent pas pour virer les Blancs de chez eux : Côte d'Ivoire etc.).

    Non, je ne veux pas que l'endroit où je vis soit une colonie des masses africaines et musulmanes.

    Non, je ne veux pas que ma fille se "métisse" en se faisant entchadorer par un CPF.

    Non, ça ne me plait pas quand je me ballade dans ma ville et que j'ai l'impression de faire partie d'une tribu parmi d'autres.

    Non, la société multiculturelle ça ne marche pas, regardez la réalité, ce n'est pas compliqué.

    Non, nous ne "pillons" pas le pétrole des pays africains et orientaux : ce pétrole n'a de valeur que grace au génie inventif des occidentaux. C'est un hasard géologique qui entraine une rente de situation pour ces pays. Je croyais que les gens de gauche n'aimaient pas les rentes de situation.

    Etre pour l'immigration incontrôlée, faire l'apologie du Tiers-Monde et dénigrer l'Occident, c'est être responsable d'une future guerre civile, c'est être un COLLABORATEUR.

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 11 mai, 2006  

  • Et vous, concrètement, que faites vous pour l'Afrique ? Accueilleriez vous une famille de là-bas chez vous à qui vous offririez votre toit et le couvert en attendant qu'ilstrouvent un travail leur assurant un salaire ?

    Plein de choses. Une fois j'ai pris un Guadeloupéen en stop et une autre j'ai aidé une Camerounaise en lui indiquant le chemin de la préfecture. J'ai aussi un masque africain chez moi, et une statuette érotique béninoise.
    Et je vote socialiste à toutes les élections.

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 11 mai, 2006  

  • ce pétrole n'a de valeur que grace au génie inventif des occidentaux.

    Il n'y a pas de quoi être fier. C'est juste un hasard biologique. Et c'est ce qui fait du Métissage une forme de Développement Durable par le Partage.
    Vous n'avez pas envie d'avoir des petits-enfants qui sachent à la fois comprendre la trigonométrie et danser sur tous les rythmes?

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 11 mai, 2006  

  • Plein de choses. Une fois j'ai pris un Guadeloupéen en stop...

    La GENEROSITE, le sens du PARTAGE, la SOLIDARITE, voilà ce qui nous distingue nous autres, socialistes, de la droite moisie et renfermée !
    Ma modestie dut-elle en souffrir je dois vous confesser que moi aussi, pas plus tard qu'hier j'ai encore rendu service à deux très sympatiques Malgrébiens : j'ai renseigné le premier qui me demandais où se trouvait la CAF, et j'ai acheté 3 portables, un Ipod, et 100g de réglisse au second qui se les était fait refiler par un marchand peu scrupuleux, profitant de son ignorance de la langue et de la valeur de la monnaie utlilsée en France. Le pauvre bougre n'avais même plus de quoi acheter un billet pour retourner dans son pays !

    un vrai militant socialiste

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 11 mai, 2006  

  • "j'ai encore rendu service à deux très sympatiques Malgrébiens : j'ai renseigné le premier qui me demandais où se trouvait la CAF, et j'ai acheté 3 portables, un Ipod, et 100g de réglisse au second qui se les était fait refiler par un marchand peu scrupuleux"

    Trop drôle, indiquez quand même quand vous parodiez :

    - sympa de renseigner sur le chemin de la CAF : c'est sûr qu'avec tous les comptes sociaux à découvert, ça va encore s'arranger comme ça !

    - 3 portables, un Ipod et 100 g. de réglisse : hilarant, (libanais ou marocain le réglisse ?).

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 11 mai, 2006  

  • "Ce pétrole n'a de valeur que grace au génie inventif des occidentaux.

    Il n'y a pas de quoi être fier. C'est juste un hasard biologique."

    Un peu court comme argument. C'est quand même bizarre comme le hasard est têtu.

    "Vous n'avez pas envie d'avoir des petits-enfants qui sachent à la fois comprendre la trigonométrie et danser sur tous les rythmes?"

    Vous ne sous-entendez quand même pas qu'il y a des peuples doués pour la trigonométrie et d'autres pour la danse ?

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 11 mai, 2006  

  • "Non, nous ne "pillons" pas le pétrole des pays africains et orientaux : ce pétrole n'a de valeur que grace au génie inventif des occidentaux."


    Il parait même qu'il y a 200 ans, les Africains gagnaient un voyage gratuit vers les caraïbe, grâce au "génie inventif des occidentaux"...


    "Vous ne sous-entendez quand même pas qu'il y a des peuples doués pour la trigonométrie et d'autres pour la danse ?"

    Quel est l'utilité de la Trigo ? Evidement, c'est rés utile pour l'artillerie, pour tuer le maximum de gens, pour décimer au millimétre prés des village entier ! Mais ca, les Cultures du Sud le refuse, car elles sont d'authentique Culture, basé sur l'Homme et la Nature, sur l'écologie et la vie festive, pas sur l'exploitation, la polution et le massacre. Et vous, vous refuser cette merveilleurse occasion de placer l'Homme au centre de la Société Occidentale ???? Mais pour qui votez vous donc ?!?!?

    By Blogger Charles Legrand, at jeudi, 11 mai, 2006  

  • "Il parait même qu'il y a 200 ans, les Africains gagnaient un voyage gratuit vers les caraïbe, grâce au "génie inventif des occidentaux"..."

    Oui, c'est vrai des noirs étaient vendus comme esclaves par d'autres noirs. Et la traite musulmane, ça ne vous indigne pas ?
    Lisez l'Express de la semaine dernière sur les esclaves existant toujours à notre époque en Afrique.

    La trigo, comme les maths en général, ça sert à la physique et la chimie, donc au progrès technique au général.
    Par exemple, c'est ce qui permet de vous déplacer (auto, train, bus, avion, etc.). Ca permet aussi de fabriquer des ordinateurs, qui permettent parfois malheureusement à propager des idées débiles je vous l'accorde.

    Mais si vous aimez tant que ça le métissage, la culture proche de la nature des pays du Sud, pourquoi n'y allez vous pas ?
    Je vous suggère le Sud Soudan, la Côte d'Ivoire, l'Est du Congo-Zaïre.

    Peut-être préférez-vous votre petite place de petit fonctionnaire qui crache dans la soupe ?

    By Anonymous Anonyme, at vendredi, 12 mai, 2006  

  • Oui, c'est vrai des noirs étaient vendus comme esclaves par d'autres noirs.

    Certes, mais il faut savoir désigner le vrai coupable: les marchands blancs racistes. Car les échanges étaient si déséquilibrés que les gouvernements locaux furent obligés de vendre la chair de leur chair. Je pleure en pensant à ce gaspillage alors qu'il suffisait d'implémenter un Commerce Equitable et une Bourse des Services à la Personne.

    Et la traite musulmane, ça ne vous indigne pas ?

    Encore une fois, c'est le déséquilibre du commerce. Affamés par les Croisés et criblés de dettes iniques, les Arabes furent forcés de recourir à la traite. Marc Ferro le grand historien est bien d'accord avec moi, on en retourne toujours au blanc.

    Lisez l'Express de la semaine dernière sur les esclaves existant toujours à notre époque en Afrique.

    La pauvreté induite par le FMI et l'action néfaste de la France provoque ces phénomènes. Raison de plus pour accorder des papiers à ces esclaves et les émanciper. Si la France était digne, elle irait les racheter sur place et leur garantir ici un Emploi et leur avenir.

    Mais si vous aimez tant que ça le métissage, la culture proche de la nature des pays du Sud, pourquoi n'y allez vous pas ?
    Je vous suggère le Sud Soudan, la Côte d'Ivoire, l'Est du Congo-Zaïre.


    Je ne suis pas un bourgeois qui peut se déplacer comme il l'entend. De plus je passe régulièrement à Clignancourt pour compenser ce manque. Mais ce n'est tout de même pas tout près de chez moi, aussi je travaille à semer la diversité partout pour que chacun puisse en bénéficier où qu'il aille.

    Place au Partage! Place à l'Amour!

    By Anonymous Anonyme, at vendredi, 12 mai, 2006  

  • @ "utilisateur anonyme",

    Bizarre, vous répondez comme si vous étiez Charles Legrand (sans les fautes d'orthographe). C'est un peu lâche de ne même pas mettre de pseudo.

    En plus vous répondez à côté en étalant votre racisme anti-blanc obsessionnel. Par exemple, la traite musulmane remonte à avant les Croisades, lesquelles Croisades étaient d'ailleurs une réponse aux agressions des musulmans.

    Quant à aller en Afrique, il ne s'agit pas d'un voyage d'agrément de "bourgeois", mais de quitter notre insupportable société de méchants blancs colonialistes et capitalistes et d'aller goûter aux joies de la vie simple près de la Nature. Chiche ?

    Trop drôle Clignancourt, allez donc dans le XIIIème si vous ne pouvez pas aller voir la Muraille de Chine !

    By Anonymous Anonyme, at vendredi, 12 mai, 2006  

  • Bizarre, vous répondez comme si vous étiez Charles Legrand (sans les fautes d'orthographe). C'est un peu lâche de ne même pas mettre de pseudo.

    Je suis Ahmed Lagardère, certes pâle, mais métis de coeur et Homme de Gauche. Je comprends simplement mal le fonctionnement après validation.

    Par exemple, la traite musulmane remonte à avant les Croisades, lesquelles Croisades étaient d'ailleurs une réponse aux agressions des musulmans.

    Oui, mais avant les Croisades, il y avait la conquête raciste de l'Afrique du Nord par Jules César. Ensuite les barbares vandales blonds ont pillé la région, comme Total le fait aujourd'hui en Afrique. Nous avons un lourd passif.

    Quant à aller en Afrique, il ne s'agit pas d'un voyage d'agrément de "bourgeois", mais de quitter notre insupportable société de méchants blancs colonialistes et capitalistes et d'aller goûter aux joies de la vie simple près de la Nature. Chiche ?

    Oui, mais la France a besoin de mon vote pour le Parti Socialiste afin ne pas sombrer dans la dictature néo-libérale. Je donne aussi de mon temps à une association de défense des Gays, Lesbiennes, Bis et Trans. On a besoin de moi ici avant tout.

    Trop drôle Clignancourt, allez donc dans le XIIIème si vous ne pouvez pas aller voir la Muraille de Chine !

    Ne faites pas d'ironie sordide. Vous êtes de droite! Ca se sent tout de suite! Je vous soupçonne même d'être contre l'immigration et les tendances de fusion métisse! Et pourquoi pas des blagues sur Darfour-crématoire tant que vous y êtes?

    By Anonymous Anonyme, at vendredi, 12 mai, 2006  

  • Ahmed Lagardère voila un nom qui resonne bien dans mon oreille fils de metissage et du brassage ethnique. Je vous envie monsieur.

    By Anonymous Anonyme, at vendredi, 12 mai, 2006  

  • AU MOINS TON BLOG M AURA FAIT RIR
    AUTANT DE NIAISERIES < C EN EST PRESQUE RAFRAICHISSANT
    IL EST CLAIR QU APRES T AVOIR LU, JE ME DEPECHE DE VOTER POUR LE FN....

    By Anonymous Anonyme, at samedi, 13 mai, 2006  

  • Bah, ne discutons pas avec les fascistes.

    By Anonymous Anonyme, at dimanche, 14 mai, 2006  

  • "En plus vous répondez à côté en étalant votre racisme anti-blanc obsessionnel. "

    Qu'est-ce que ca pourrait être, un racisme anti-blanc ?? Un Racisme à l'envers ? Le Racisme est une spécificité de l'homme Occidentale..



    "IL EST CLAIR QU APRES T AVOIR LU, JE ME DEPECHE DE VOTER POUR LE FN...."

    Quellle Horreure ! Ce repli sur soi pathétique, ce travestissement de l'Histoire, cette négation de nos Droits Acquis et des Valeurs de 1789, 1792, 1870,1936, Mai 68 et Mai 81.. C'est à deséspérer du Beauf de Droite.

    By Blogger Charles Legrand, at lundi, 15 mai, 2006  

  • http://www.libertyvox.com/article.php?id=190

    Au tout début des années 1950, les experts de la FAO, l’organisation des Nations Unies chargée de l’alimentation et de l’agriculture, prévoyaient que quelques pays connaîtraient à court ou moyen terme des disettes graves et même des famines à répétition: c’était, entre autres pays, la Corée du Sud (la Corée du Nord étant pourvue d’immenses richesses), le Japon, l’Inde. La méthode consistait à corréler l’explosion démographique inquiétante qui était alors constatée dans les pays d’Asie et les chiffres de la production alimentaire, stable ou en baisse. La Corée du Sud n’avait quasiment pas de ressources; le Japon dispose de trop peu de terres arables pour les quelque cent millions d’habitants qu’il comptait alors; l’Inde produisait trop peu de céréales ou de riz pour nourrir une population qui a plus que triplé en un demi-siècle.

    Ces prévisions étaient minées par des erreurs de raisonnement. L’Inde a résolu les disettes grâce à la “révolution verte”, en introduisant des variétés de céréales mieux adaptées au climat et en recourant à des techniques nouvelles. Le Japon et la Corée du Sud ont choisi la voie du développement industriel: grâce aux revenus qu’ils tirent des biens qu’ils exportent, ils peuvent importer toute la nourriture dont ils ont besoin. En revanche, dans les prévisions de ces experts, les pays d’Afrique étaient censés ne pas connaître de disette, encore moins de famine, ni même de difficultés d’approvisionnement.

    Quarante ans plus tard, les prévisions sont avérées, mais pas dans les pays où il était annoncé qu’elles se produiraient. Le beau schéma rationnel et en apparence parfait a été démenti par les faits et même totalement renversé. Pourquoi?

    Les pays d’Afrique, qui sont aujourd’hui menacés dans leur existence même par des crises de toute sorte, économique, sanitaire, ethnique, nationale, ont tous ou quasiment tous choisi, à partir du début des années 1960, à peine indépendants, la voie socialiste du développement. Qu’ils soient situés au Nord ou au Sud, tous ont été socialistes, à la manière soviétique ou à la manière chinoise. En Afrique noire, la Tanzanie, la Zambie, la Guinée, le Mali, le Ghana, la Haute-Volta, le Soudan, l’Ethiopie, la Somalie, le Bénin, le Congo, l’Angola, le Mozambique. En Afrique du Nord, l’Algérie, la Tunisie (pendant quelques années), la Libye, l’Egypte. Dans l’Océan indien, Madagascar. Là où le socialisme a été refusé, on a opté pour les nationalisations à outrance, comme au Maroc, ou, comme au Zaïre, la confiscation des richesses du pays, non pas par un parti unique, mais par un clan familial ou par un groupe ethnique, et au seul profit de ses membres.

    Partout dans le monde, les mêmes causes ont produit les mêmes effets. Partout dans le monde, la socialisation des moyens de production et d’échange (c’est-à-dire l’appropriation des richesses par le Parti tunique, un clan, une famille, une ethnie) a produit la misère, la haine de tous contre tous, la corruption, le vol généralisé, la gabegie, l’effondrement de la production agricole, etc. En quelques années, Madagascar qui exportait une grande partie de sa production de riz a dû en importer pour nourrir sa population. Le socialisme est scientifique, dit-on. Il est fondé sur des lois. Après un demi-siècle d’application en Afrique, il apparaît que la grande loi qui régit le socialisme et qui se vérifie partout (de l’URSS à Cuba, de la Chine au Ghana), ce n’est pas la socialisation des moyens de production et d’échange, c’est partout, sous quelque latitude ou climat que ce soit, le même désastre. L’effondrement de la production accentue le caractère policier des régimes en place (il faut terroriser la population de peur qu’elle se révolte) et la xénophobie maladive (tout est de la faute des étrangers). Voyager au Mali au temps où ce pays était socialiste, c’était s’exposer, quand on était étranger, à d’incessantes vexations, à des conduites intempestives au poste, à des arrêts interminables et humiliants aux barrages de police établis sur la route tous les 40 ou 50 Km. Cela ne retient pas les Maliens de donner des leçons de “tolérance” à la France ou d’accuser un Ministre de la République, en voyage officiel chez eux, de racisme.

    Que les Africains accusent la France est de bonne guerre. Ainsi ils peuvent sommeiller sereinement sur le mol oreiller de la bonne conscience bouffie. Ils n’ont pas à se flageller, cela les dispense de tout examen de conscience, ce qui est excellent pour la santé. Le cocasse de l’affaire, c’est que des Français mêlent leur voix aux Africains pour accuser la France ou le Nord d’être responsable des malheurs de l’Afrique. Or, ces accusateurs sont tous marxistes léninistes maoïstes enragés: accusant la France ou le Nord ou le libéralisme, ils s’exonèrent de toute responsabilité dans le désastre africain. C’est la grande parade: ils peuvent parader, danser dans les media la pavane, tout en parant les coups qui pourraient leur être portés. Ils ont recours au vieil et archaïque bouc émissaire. Ils détournent ainsi sur d’autres qu’eux la colère des Africains.

    By Anonymous Anonyme, at mardi, 23 mai, 2006  

  • L'immigration choisie.Hum, un concept, ou un dogme, appelez ça comme vous voudrez, que seuls les Français peuvent inventer.
    J'aimerais bien voir Sarko, en 39, dire aux tirailleurs Sénégalais, aux troupes américaines et anglaises.
    - La France se réserve le droit de choisir qui doit mourir pour la libérer du joug nazi.
    Seuls ceux qui sont diplomés, et possèdent suffisamment de ressources pour assurer leur enterrement ont le droit de se battre pour elle.
    Il faut arrêter le scketch. La France, comme beaucoup de pays, est redevable au reste du monde pour sa prospérité économique, comme pour sa souveraineté retrouvée. Qu'elle décide de fermer ses portes à l'immigration, à la bonne heure, chaque pays décide de ce qu'il veut faire de ses frontières, mais dire que les immigrés seront acceptés en fonction de leur qualité, le scandale est consommé.
    A écouter certaines personnes, on croirait que tout ce qui est négatif en France est le fait des étrangers.
    Je suis un Africain. J'ai passé cinq ans d'études en France avant de revenir dans mon pays.Je pense que Sarko s'inspire souvent de Bush, avec des formules choc.Mais il faut éviter le ridicule.

    By Anonymous Anonyme, at vendredi, 26 mai, 2006  

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