Pour un Autre Monde

mercredi, mai 24, 2006

Metz, Zéro, Canne, ?

Finalement, je suis un peu décu de mon voyage à Metz. Ce n'est pas vraiment ce que j'attendais. Je ne dis pas que c'est la faute des organisateurs, du reste. C'est juste que moi, je veux de la diversité de qualité, et là, c'était assez pauvre. Peut être que je suis trop exigeant. Comme dit le proverbe, "Marx n'a pas écrit le Kapital en un jour", et il faut laisser du temps au temps pour que ce pays soit réellement Puriel et Multi-ethnique dans l'Egalité et la Différence.

Du coup, je part pour canne. En effet, j'ai entendu le magnifique discours de Vincent Cassel, l'un de nos plus grand défenseure des Droits dl'Homme. Alors que ce même jour, l`Assemblée nationale votait le projet de loi ignoble de Sarkozy sur (contre) l’Immigration, alors que l'Immigration est cette Chance pour la france, Vincent Cassel, lors que l'ouverture du festival, Vincent Cassel lui même, avec tous les risque que cela comprend, Vincent Cassel a profité de la tribune du Festival de Cannes pour faire l'éloge de la Mixité culturelle et Social de la France "melting-pot" sur la Croisette. Tous ca contre la Pensé Unique et au risque de sa carriére. C'est boulversant. Devant les 2.000 invités en tenue de soirée, dont le S(m)inistre de la Droite et de la culture Renaud Donnedieu de Vabres (un gars qui doit avoir des crampes à force de lever la main droite), il s'est lancé dans une défense exaltante de "la france des Mélanges, ce Melting-pot riche de cette fameuse Pluriculturalité qui nous donne le luxe de voyager sans franchir les frontières". "Il y a plus de 177 Communautés dans certains quartiers de Paris et de banlieue, plus qu'à Londres, New York ou Rio, qui vivent dans ce pays laïque et latin sans heurts depuis très longtemps", a insisté Vincent Cassel, saluant "la France, définitivement encore aujourd'hui une terre d'accueil culturel".

Au dela du caractére agressif contre Londres, New York ou Rio, je trouve ce vibrant homage trés bien. Il s'agissait de remettre les pendule A l'Heures, et il l'a fait. Pour marquer mon soutient, je part pour canne la Multi-ethnique. Parce qu'à Metz, il faut avouer que les 177 communautés, je ne l'ai es pas vu. Là bas, à Canne, j'espére pouvoir enfin me plonger de ce grand bain de 177 Cultures, vivre un magnifique dépayssement Spirituel et Psychologique, devenir un veritable Citoyen du Monde, Ivre de Multi-Culturalité et d'Ouvertur à l'Autre Bouleversante... Ah oui ! Pouvoir enfin abandonner cette culture repoussante qui est la culture de "mes" ancétres.. Quand je pense à Bach, à Racine, à Proust, à Monet ou même à Valery, j'ai envie de vomir.. Tous des Nazi, tous des fachos. Seul des gens qui ont souffert veritablement à cause de nous, à cause de cette civilisation Faschiste peuvent veritablement nous en délivrer. Car nous ne sommes pas coupables ! Il faut qu'ils le comprenent et nous pardonne.


Bon, je suis un peu ivre (Biquette vient d'ouvrir un "Don" (Un Dom Perigon, 1998) pour fêter l'achat de sa premiere bicyclette. C'est qu'elle va lutter contre la Polution qui nous agresse à cause du Capitalisme et de la Surconsomation de l'Occident, et je trouve ca bien. Chacun peut faire un effort et, au lieu de prendre sa voiture ou un taxi, faire ses courses en vélo en pédalent. D'ailleur, le vélo devrait être utilisé par notre aide ménagére, j'insiste. Il faut qu'elle montre l'exemple, même si ce n'est sans doute pas pratique pour les packs d'eau et de coca.

Enfin bref, à votre santé !
Canne, à nous deux maintenant !

14 Comments:

  • "Ce n'est pas vraiment ce que j'attendais."

    Charles, vous voulez dire que vous n'avez pas serré ?

    Quant à Vincent Cassel, il avait déjà prouvé son engagement en faveur de la bouillie (je veux dire le métissage, pardon) en apparaissant au générique des formidables oeuvres de Matthieu Kassovitz "Métisse", "La Haine".
    Sa filmographie irréprochable-"Dobermann", "Le Pacte des Loups", "Irréversible", plaide de toute façon en sa faveur.

    Le grand écran, M Leblanc, pas la petite lucarne !

    Jean François Minaudant

    By Blogger Jean François Minaudant, at mercredi, 24 mai, 2006  

  • Charles, comme d'habitude votre style est flamboyant, et vous nous avez rapporté avec brio le magnifique discours du plus grand acteur Français de tous les temps.

    Pour votre déception à Metz, c'est un peu normal, non ? La lorraine, cet esprit germain inavoué mais qui ne demande qu'à ressortir à la première occasion... Il y a des graines de nazisme dans tout ça que le parti devra extirper, une fois que nous aurons récupéré ce qui nous a été volé en 2002 !

    "...même si ce n'est sans doute pas pratique pour les packs d'eau et de coca".
    Vous Charles, un militant antiraciste vous buvez cet immondice impérialiste qui soutient bush et consorts et finance une guerre colonialiste en Irak ???? Vous me décevez !!! Le vrai antiraciste comme moi se désaltère avec ça :

    http://www.mecca-cola.com/fr/index2.php

    Et en plus, pensez que vous venez en aide aux pauvres Palestiniens qui souffrent déjà tant... Charles, vous ne pouvez pas y être insensible !

    Enfin, pour terminer en changeant de registre, quand allez vous, avec le talent et la verve qu'on vous connait, vous fendre d'un petit billet pour défendre la réussite incontestable du service public d'éducation ? Et de rappeler au passage que c'est l'oeuvre de Lionel Jospin, qui a été sans doute LE plus grand ministre de l'éducation nationale de ces 200 dernières années.
    Comme vous pouvez le constater ici : http://www.soseducation.com/
    une bande de pisses-vinaigre (probablement des nostalgiques de vichy, sûrement pas des antiracistes comme vous et moi !) a décidé de se placer sur le terrain (glissant !) du révisionisme pédagogique le plus outrancier. une fois que nous serons de retour aux affaires, ne pensez vous pas qu'il serait utile de légiférer, pour qu'à l'avenir des fâcheux de ce genre ne puissent plus exprimer impunément de telles contres-vérités ?

    Un vrai militant socialiste.

    By Anonymous Anonyme, at mercredi, 24 mai, 2006  

  • Un élève filme sa prof en train de se faire tabasser


    Le 24 avril, Isabelle, 35 ans, professeur de « vie sociale et professionnelle » a été tabassée en plein cours par Abdoullah, 18 ans, élève en deuxième année de mécanique au lycée Lavoisier de Porcheville (Yvelines), car elle lui reprochait son retard. En même temps, un camarade filmait la scène avec son portable. Aucun des deux n’était connu comme étant violent même si le premier était qualifié de « perturbateur ». Euphémisme ?

    Suite à l’agression, Abdoullah a été placé en garde à vue. Il a expliqué à la police avec le plus grand calme que l’enseignante « l’énervait ». Il a été relâché le lendemain. Apparemment, son acte n’a pas été considéré comme étant plus grave que cela. Il est simplement reparti avec une convocation au tribunal correctionnel de Versailles pour « coups et blessures volontaires ».

    Pendant ce temps-là, le petit film pris pendant l’agression circulait sur tous les portables, jusqu’à ce que le Parisien s’en saisisse et publie les photos le 26 avril. L’affaire devenue publique, le procureur a été obligé d’interpeller à nouveau Abdoullah. Quant au « cinéaste », il est en cours d’identification.

    Que se serait-il passé si Le Parisien n’avait pas publié ces images ? Rien sans doute ! Abdoullah coulerait des jours tranquilles. Faudrait-il donc chaudement remercier l’apprenti cinéaste ?

    Le rectorat de Versailles, dont l’enseignante agressée dépend, a été forcé de réagir suite à la médiatisation de l’affaire. Il a stigmatisé notamment l’atteinte à la vie privée que la diffusion des images constitue.

    Le chef de cabinet du recteur a donc annoncé que le Centre Régional de Documentation Pédagogique interviendrait auprès des élèves du lycée pour les faire travailler sur le droit à l’image. "Il faut sensibiliser les élèves au fait qu’on ne peut pas faire n’importe quoi avec l’image."

    Plus important que le cours de droit à l'image, il serait peut être nécessaire de prévoir également un approfondissement du cours de vie sociale et professionnelle, qui visiblement n’a été ni intégré ni mûri.

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 25 mai, 2006  

  • c'est tout de meme bien triste que Vincent Cassel est dit melting pot et non lieu de brassage culturel.

    L influence de l'ameriKKKe est toujours grandissante

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 25 mai, 2006  

  • La video de trop : Il faut renforcer l'enseignement de la « vie sociale et professionnelle », car visiblement les bases sont mal acquises et les enseignants manquent de formation. Mais je ne blâmerai pas Isabelle qui, dans de mauvaise condition matérielle, a, jusqu'à ce questionnement angoissé de l'un de ses élèves, transmis tout son savoir en "vie" dans un esprit citoyen et lutté sans relâche contre les préjugés racistes des Français. Nous lui souhaitons de pouvoir reprendre la lutte rapidement.

    Le cas de Vincent Cassel est comparable. C'est la même foi dans transmission du savoir - il parle -, doublée de fragilité artistique et contrecarrée par un cocon éducatif - richesse intrusive de ses parents - qui continue de s'interposer entre lui et le nouveau peuple. Mais sa persévérence lui permettra sûrement d'entrer en contact avec ses millions de protégés du monde entier puisqu'il défend leur droit de venir à lui, en France. Et je pense qu'il résistera mieux que Marilyn Monroe à leur admiration.

    Idem pour les organisateurs du festival de Metz.

    Je suis désolée d'avoir assombri l'humeur du "Proton Jovial" avec mes idées de drague, comme partout, au festival de Metz, mais Jean-François M. semble partager mon attente. Les activités culturelles publiques ne sont pas sacrées comme les mosquées, non ? C’est l’équivalent des bonnes œuvres pour la droite, sauf que leurs organisateurs sollicitent l’approbation des collectivités locales. Proton, vous nous ramenez avant le premier choc pétrolier ! Alors que c’est cet acquis des Arabes qui a mis le proton a l’honneur en France. Et puis, Charles est trop discret, parti "tout excité", rentré déçu. Nos questions sont amicales. D'ailleurs, dans l'administration, qui est la référence en matière de vie citoyenne, on aime évoquer les choses simples comme la sensualité et l'intelligence, car on est même pas sûr de pouvoir en profiter après 16h 30. D'où notre lutte pour le pouvoir d'achat, n'est-ce pas Charles ?

    C’est vrai que l’on peut regarder plus haut. Parmi les activités culturelles que l'on peut pratiquer en chambre, après la projection en home cinéma du dernier clip de Lorie chantant les « visages métissés », il y a la consultation d'un site réalisé par un citoyen toulousain, Michel Grau, (un pote possible pour vous Charles) et dédié, entre autres, à la merveilleuse ferronnerie des rues toulousaines,
    http://grau.club.fr/index.html#grau
    Exemple :
    http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://perso.club-internet.fr/grau/ferforge/f10bw.jpg&imgrefurl=http://perso.club-internet.fr/grau/ferforge/ff10-pre.html&h=451&w=506&sz=52&tbnid=vfzzsiMbF2gJ:&tbnh=114&tbnw=127&start=6&prev=/images%3Fq%3Dbalcon%2B%2Bfer%2Bforge%26hl%3Dfr%26lr%3D%26ie%3DUTF-8

    Voilà un exemple pour nous tous de diversité paisible et de jolies courbes. Et si Charles avait photographié ainsi les rues de Metz, il se sentirait tout gai.

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 25 mai, 2006  

  • Vincent Cassel est brillant, comme à l'accoutumée. A un tel acteur accompli ne manquerait qu'un réalisateur de talent, comme Eisenstein, Spike Lee, ou Azouz Begaz par exemple.

    L’affaire devenue publique, le procureur a été obligé d’interpeller à nouveau Abdoullah.

    Et alors? Qu'est-ce qui prouve qu'Abdoullah n'est pas un "Français" bien "blanc" d'abord? C'est d'ailleurs ce que je crois, car c'est bien leur genre. Les cultures changent, les apports se brassent, et ceci n'étonnerait que les mentalités obtues réfractaires à l'Ouverture. En plus, c'est louche, il faudrait étudier les accointances politiques de cette enseignante qui a, il faut le reconnaître, échoué quelque part.

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 25 mai, 2006  

  • Comment déranger les femmes musulmanes

    Montréal. Salut, je suis Française, et j'ai malheureusement vécu en Iran pendant 8 ans. Je vais vous expliquer quelque chose. Nous, Chrétiens, Juifs, Athées, Homos, enfin tout ce que vous voulez sommes impurs à leurs yeux.
    Quand j'étais là-bas, et que je rendais visite aux amis de mon mari, dès que j'avais franchi le seuil de la porte, je voyais la dame de la maison, laver l'endroit ou j'étais assise ( ?). Comme ça prend du temps pour être intelligent, j'ai fini par demander pourquoi elle lavait pas place. Et, l'on m'a répondu que comme j'étais impure, j'avais sali leur maison. Même quand j'avais le malheur de les toucher je les rendais impures.

    Forte de cette expérience, depuis, dès que je vois une femme voilée dans le bus ou dans le métro, je vais m'asseoir près d'elle, je tire ma Bible, et je prends vraiment toute la place de manière à ce que mes vêtements la touche. De cette manière je sais que dès qu'elle va rentrer chez elle elle va tout de suite laver ses affaires car je l'ai rendue impure. Ça m'amuse beaucoup et ça les dérange beaucoup, parce que je ne suis pas sensée le savoir. L'autre jour, je l'ai fait dans le métro, et Belphégor n'a rien osé me dire, elle a tourné sa tête vers la fenêtre et l'a penchée. Elle se sentait humiliée et j'étais satisfaite.

    Voilà, c'est une action discrète qui les dérange énormément.

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 25 mai, 2006  

  • Dîtes, madame Brosse à chiottes, c'est pas un peu fini vos appels à la ratonnade ???

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 25 mai, 2006  

  • Effectivement, Vincent Cassel porte beau le politiqueùment incorrect, en rappelant que les "heurts" imaginés par TF1 entre nos 177 communautés (plus de communautés en France que la Hollande n'a de fromages, peut-être une piste pour une nouvelle devise à inscrire au fronton de nos écoles?) et relayés par la droite dure des Villepins et autres Bayrou, ,'était qu'un "sentiment de heurt", fantasmé et délirant.
    Il y a eu une hystérie collective en novembre dernier, qui a donné lieu à un sentiment de voitures brulées, mais qui n'était qu'un fantasme droitier de beaufs de banlieu. Cabu a très bien décrit tout ça milles fois (des gens qui portent un jogging et des tatanes, ça sent le fasciste).

    Bref, bravo à Vincent de dire enfin cette vérité qui dérange : non, il n'y a pas (et il n'y a pas eu) de heurts entre communautés en France, tout se passe bien, merci...

    M. Jihesse

    PS : faire passer le message au CRIF, qui me semble passablement victime de ce "sentiment de heurt" communautaire

    By Anonymous Anonyme, at vendredi, 26 mai, 2006  

  • alors charles y a eu des chinoises a Metz???

    By Anonymous Anonyme, at vendredi, 26 mai, 2006  

  • Le "sentiment de heurt" (merci pour cette heureuse expression) est déjà un maronnier novembre, février... Urgence sociale ! Tout rentrera dans l'ordre lorsque l'école du journalisme de la rue du Louvre, rachetée par Sciences-Po aura diplômé ses premières promotions arc-en-ciel correctement formées à l'analyse des événements et rumeurs urbains.

    Rien à voir : Charles, le champagne doit être bu avant dix ans. Pensez-y, nous avons dû en jetter des douzaines de bouteilles. C'est bête, non ? Alors, par précaution, il faut boire régulièrement le Don Pérignon comme les autres crus.

    By Anonymous Anonyme, at vendredi, 26 mai, 2006  

  • Eiseistein ? C'est l'escalier son meilleur décor, non ? Alors on devrait pousser tous les faucons du cinéma français, Cassel, Begag, Debouze, des marches de Cannes et voir celui qui joue le meilleur landeau. (Pitié, les cinéphiles, j'ai vraiment la flème de vérifier mes connaissances et je suis monoculturée.) Mais j'ai fait de merveilleuses rencontres en auditeur libre en licence de cinéma, même si je n'en ai pas le profil habituel de "bête à concours".

    By Anonymous Anonyme, at vendredi, 26 mai, 2006  

  • DANS LA PORNO



    Les femmes avalent, les hommes décident
    Les femmes ont mal, les hommes attaquent
    Les femmes obéissent, les hommes recrutent
    Les femmes trinquent, les hommes culbutent
    Les femmes subissent, les hommes s’amusent
    Les femmes attendent, les hommes choisissent
    Les femmes gémissent, les hommes ordonnent
    Les femmes étouffent, les hommes transpercent

    Les femmes sont des trous, les hommes sont sans pitié
    Les femmes ont tout de la salope, les hommes, des méga-bites

    Dans la porno

    Les femmes sont soumises, les hommes sont les chefs
    Les femmes se font mettre, les hommes se font plaisir
    Les femmes sont foutues, les hommes y vont en force
    Les femmes sont culbutées, les hommes sont bien servis
    Les femmes sont très gentilles, les hommes sont honorés
    Les femmes éveillent le mâle, les hommes en redemandent
    Les femmes sont disponibles, les hommes doivent les mater
    Les femmes sont toujours prêtes, les hommes toujours en rut.

    Les femmes sont des putains, les hommes, des saligauds
    Les femmes ont des têtes de connes, les hommes ont des queues d’ânes

    Dans la porno

    Les femmes acceptent tout, les hommes ont toujours plus
    Les femmes doivent plaire, les hommes doivent les baiser
    Les femmes doivent se coucher, les hommes, les bombarder
    Les femmes donnent ce qu’elles ont, les hommes, leur dard à sucer
    Les femmes sont prêtes à tout, les hommes, toujours prêts à l’attaque
    Les femmes ont un corps de rêve, les hommes sont là pour être servis
    Les femmes obéissent au regard, les hommes réalisent leurs fantasmes
    Les femmes sont affamées de sexe, les hommes le leur donnent à bouffer

    Les femmes sont des bonasses, les hommes, des brutes épaisses
    Les femmes ont des vagins d’enfer, les hommes, des engins monstrueux

    Dans la porno

    Les femmes sont des expertes, les hommes les auditionnent
    Les femmes ignorent leur sort, les hommes décident de leur usage
    Les femmes doivent être utiles, les hommes sont là pour les dresser
    Les femmes font ce qu’elles ont à faire, les hommes ont à en décider
    Les femmes se plient aux exigences, les hommes n’en ont jamais assez
    Les femmes sont là pour eux, les hommes commandent tout ce qu’ils veulent
    Les femmes doivent se montrer très gentilles, les hommes vont devoir les punir
    Les femmes prennent une giclée, les hommes les prennent comme un pack de bière

    Les femmes sont très dociles, les hommes, des pervers graves
    Les femmes ont des grosses miches, les hommes, des matraques toujours dressées

    Dans la pornographie

    Les femmes sont en manque, les hommes remplissent les trous
    Les femmes vident les couilles, les hommes forcent les passages
    Les femmes sont des garages à foutre, les hommes leur marchent dessus
    Les femmes ont droit à être giflées, les hommes ne doivent rien à personne
    Les femmes sont mises à quatre pattes, les hommes savent admirer le spectacle
    Les femmes avalent ce qu’on leur donne, les hommes les souillent après usage
    Les femmes sont traitées comme des bêtes, les hommes se font livrer des putes
    Les femmes sentent le sexe, les hommes sentent tout de suite qu’elles aiment ça

    Les femmes sont des fourre-tout, les hommes, des machines à baiser
    Les femmes ont des langues de putes, les hommes, des gueules de vicieux

    Dans la pornographie

    Les femmes se taisent, les hommes admirent leur harem
    Les femmes ne discutent pas, les hommes hurlent pour être entendus
    Les femmes pompent, avalent, en silence ; les hommes éjaculent sur elles
    Les femmes n’ont rien à dire, les hommes n’ont qu’une parole: ‘la ferme’
    Les femmes sont des grandes filles, les hommes n’ont pas de compte à rendre
    Les femmes lèchent sans broncher, les hommes aiment leur cracher à la gueule
    Les femmes ne veulent pas se laisser faire, les hommes n’en ont vraiment rien à foutre
    Les femmes ont des paroles de soumises, les hommes les traitent comme leurs esclaves

    Les femmes sont des pouffiasses, les hommes, des vrais malades
    Les femmes ont des têtes à claques, les hommes, du jus à revendre

    Dans la pornographie

    Les femmes font tout pour du fric, les hommes n’ont peur de rien
    Les femmes font des pipes à la chaîne, les hommes collection d'anus éclatés
    Les femmes sont fouillées à fond, les hommes se les échangent après services
    Les femmes doivent sucer des pieux, les hommes leur enfoncent leurs engins
    Les femmes sont des accros du sexe, les hommes toujours aptes à les satisfaire
    Les femmes doivent être calmées après emploi, les hommes les inonder de foutre
    Les femmes avalent les sexes les plus gros, les hommes doivent leur boucher le nez
    Les femmes sont prêtes à être défoncées, les hommes enfournent tout ce qu’ils trouvent

    Les femmes sont des sales garces, les hommes, des gros cochons
    Les femmes ont des gorges profondes, hommes ont des marteaux piqueurs

    Dans la porn

    Les femmes aiment la défonce, les hommes aiment leur faire mal
    Les femmes se délectent de sperme, les hommes, de les voir avilies
    Les femmes sont fières d’être déchirées, les hommes, de leur cheptel
    Les femmes adorent être enfermées, les hommes jouer les bourreaux
    Les femmes séduisent tous les mecs, les hommes méprisent toutes les femmes
    Les femmes aiment la brutalité, les hommes font tout ce qui leur passe par la tête
    Les femmes raffolent des grosses bites, les hommes savent comment les contenter
    Les femmes sont ravies qu’on leur crache dessus, les hommes satisfaits d’eux-mêmes

    Les femmes sont des chiennes en chaleur, les hommes des singes en rut
    Les femmes ont des orifices, les hommes ont des fantasmes

    Dans la porno

    Les femmes sont ravagées, les hommes rentrent partout.
    Les femmes bouffent de la merde, les hommes leur pissent dessus
    Les femmes sont attachées, les hommes libres de leurs mouvements
    Les femmes sont torturées à sec, les hommes en terminent avec elles
    Les femmes sont sans défense, les hommes n’en font qu’une bouchée
    Les femmes découvrent leur douleur, les hommes font leur apprentissage
    Les femmes ont des culs trop serrés, les hommes, des bâtons trop gros pour elles
    Les femmes se tordent dans tous les sens, les hommes apprennent à serrer les liens

    Les femmes sont des lécheuses d’anus, les hommes, des bouffeurs de cons
    Les femmes ont des boules dans la gueule, les hommes des instruments de tortures

    Dans la pornographie

    Les femmes sont brûlées à la cire, les hommes les marquent au fer
    Les femmes sont évanouies, les hommes continuent leurs ravages
    Les femmes sont crucifiées, les hommes ont des désirs de meurtres
    Les femmes hurlent de peur, les hommes se délectent de leur jouissance
    Les femmes se tordent de douleur, les hommes savent bien les emballer
    Les femmes ont les seins transpercés, les hommes enfoncent les aiguilles
    Les femmes crient comme des folles, les hommes disent: ‘on voit qu’elles aiment ça’
    Les femmes sont des bombes, les hommes leur mettent des grenades dans leur vagin

    Les femmes sont des déchets, les hommes des psychopathes
    Les femmes sont du sexe, les hommes sont le sexe

    Dans la pornographie

    Les hommes ne perdent pas de temps en préliminaires, bousculent les femmes, histoire de les décider, les prennent, les agrippent, les tirent les cheveux, les giflent, les frappent, les violent.

    Les hommes baratinent, bâillonnent, n’entendent pas, ne répondent pas aux femmes, n’en ont rien à foutre de ce qu’elles pensent, disent, manifestent ou expriment.

    Les hommes passent leur temps à leur mettre, leur enfoncer des sexes, des gods, toujours géants, monstrueux, dans tous les trous, toujours plus loin, toujours plus fort ; ils passent en force, martèlent, culbutent les femmes, rentrent partout où ils le peuvent, leur doigt, leur main dans le vagin, dans l’anus, à un, à deux et plus. Plus c’est violent, meilleur c’est.

    Les hommes prennent, testent, inspectent, matent, vérifient, enfoncent, plantent, perforent, dilatent les femmes, seuls ou à plusieurs, ensemble, ou à tour de rôle. Plus ils sont nombreux à pénétrer une femme, plus celle-ci est satisfaite.

    Les femmes sont clouées au sol, retenues par des chaînes, ont des harnais dans la bouche, sont coiffées de masques à gaz, ont des poids au bout des siens, des lèvres de leur sexe, sont flagellées, subissent toutes les ignominies. Les femmes poussent des cris déchirants, crient, hurlent, gémissent de terreur, de douleur ou de plaisir, «peu importe», là n’est pas le problème: «elles adorent ça, les salopes», « C’est bon pour elles »

    Dans la pornographie

    Les hommes attaquent, attachent, bombardent, défoncent, démolissent, détruisent, dressent, éclatent, endommagent, étouffent, explosent, humilient, noyées, transpercent, ravagent, souillent les femmes. Jusqu’à ce qu’elles n’en puissent plus. Jusqu’à ce qu’elles soient finies.

    Dans la pornographie

    Les femmes sont achevées, détruites, massacrées, torturées, assassinées.
    Les hommes achèvent, détruisent, massacrent, torturent, assassinent les femmes.

    Les hommes font faire par d’autres femmes ce qu’ils ne peuvent, ne veulent, n’osent pas faire eux-mêmes.

    Dans la pornographie, l’amour, la bonté, la compassion, la culture, l’empathie, la grandeur, la pitié, la pudeur, le respect, la sensibilité, le sentiment, la tendresse, le scrupule n’existent pas.

    Il n’y a ni conscience, ni esprit, ni libération, ni loi, ni morale, ni pensée, ni raison.

    La pornographie, c’est la barbarie, la bestialité, la brutalité, la cruauté, la force, la grossièreté, la lâcheté, le mépris, la peur, le sadisme, la torture, la violence, la veulerie.

    C’est l’expression, le sentiment, la jouissance, la réalité, la mise en œuvre du pouvoir. À la portée de tous. Ouvert aux femmes. Démocratisé.

    Dans la pornographie, tout est permis

    La pornographie, c’est le droit du plus fort, c’est la domination du pénis fait arme, c’est la haine, c’est la guerre, c’est la mort mise sur le marché.

    By Anonymous Anonyme, at lundi, 29 mai, 2006  

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    By Anonymous Anonyme, at lundi, 29 mai, 2006  

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