Pour un Autre Monde

jeudi, janvier 13, 2005

L'idéologie libérale est égoïste

Si ces idées triomphe aujourd'hui, c'est parce que Hayek a réussi à les imposer et que nous sommes submergés par sa propagande. Face à l'invasion des idées Ultra-libérales, il est urgent de reprendre le combat d'Idée. Il faur revenir à la base des concepts pour les redéfinir dans une optique qui s'assume de progrés sociale et de démocratie.

Dans le cadre d'une entreprise, la démocratie, c'est l'auto-gestion, c'est à dire lorsque les salariés (ou leurs représentants) prennent les décisions, pas lorsque ce sont les actionnaires (en vertu de quoi posséder de l'argent rend une personne plus apte à décider ou ses décisions plus légitimes ?). Et lorsqu'une entreprise essaie d'imposer ses décisions aux salariés, la grève (lorsqu'elle est décidée par la majorité des salariés dans le cadre d'une assemblée générale) est on ne peut plus légitime et démocratique.

Regardez le film "Danger travail". Vous y verrez des chomeurs heureux. Misère du salariat, lever tot le matin, pas de sieste, obeissance...
Tout ca pour de l'argent. Moi je trouve ça bien égoïste comme comportement...

On peut dire en effet que quelqu'un qui ne pense qu'a défendre sa liberté est égoïste parce qu'il se moque des inégalités que cela provoque. Il n'est pas solidaire avec ceux qui ont moins de liberté.

=>Donc l'idéologie libérale est égoïste.

Etre vraiment egoïste, moi, ce n'est pas mon genre, je n'aspire pas à ce genre de bien matériel, je préfére avoir une bonne sécurité social, un système de transport gratuit et qui fonctionne, un(e) appartement/maison qui me soit attribué (on peut dire qui m'appartienne, mais si je peux y habiter toute ma vie, même si ça ne m'appartient pas ça revient au même), du travail sans être exploité, voir même bosser 20h par semaine, pouvoir aller partout sans me dire "ah non ça appartient à quelqu'un", il aut que je paye, avoir une vie saine, dire adieu a la pollution, hmm, j'en oublis beaucoup...

Peut-on croire que le capitalisme va m'apporter ce que je recherche ? On ne peut même pas en être sûr car rien ne dis que l'éconnomie ne va pas prochainement se casser la gueule...
Et ensuite pourquoi une foret appartiendrait a quelqu'un de particulier et pas un autre ? Pourquoi ne pourrait on tous pas jouir aussi de cette forêt, elle appartient a tous, autant a un africain qu'a un australien, rien ne justifie la décision qu'elle appartienne à untel et personne d'autre, ce qui justement empêche une autre personne de pourvoir detenir ce bien. C'est un fonctionnement injuste et c'est une appropriation de bien appartenant à tous. C'est contre ça que ce bat le socialisme, pas contre la detention d'une maison ou deux. Et puis d'ailleur, on part sur un principe "c'est a moi", mais même si ça appartient a l'état et que le citoyen en bénéficie tout ta vie, du moins tant qu'il le souhaite, et que c'est l'état qui opére les différentes réparation du bien, est ce un problème ? En vérité c'est bien un sentiment d'égoïsme que de ce dire "c'est a moi moi moi et tant pis pour les autres".

Or la propriété est-elle légitime ? Non, elle est le discour de quelqu'un de possessif, tel un chien avec son os, mais aussi de quelqu'un qui oublit que ce qui existe aujourd'hui est l'oeuvre des anciens, et que ce qui semble lui appartenir aujourd'hui à lui n'est qu'une illusion culturelle et n'a rien de naturel, qu'il ne choisis pas ses conditions de vie, elles sont liés à sa situation, elles sont données ou pas à sa naissance, et il n'est pas plus libre qu'un autre, et ce qu'il sembles choisir librement n'est que prédéfinis par un cadre politique et culturel... et le probléme est là, il est politique... trouver des conditions qui satisfassent les besoins de chacuns, et là le capitalisme n'a pas répondu convenablement à cette demande... Un systéme interessant à étudier, et qui a mis en place des conditions partant des besoins des individus a été élaboré et vécu en espagne de 1936 à 1939 les conditions etaient libertaires, il y avait des regions entieres vivant sans monnaies et qui étaient quasi auto suffisantes, les besoins etaient recensés par villages ou quartiers, puis la production etait en conséquence organisé à partir de ça... des associations ou fédérations de producteurs etaient créées pour organiser et gérer la production pour repondre aux besoins... d'autres regions ou communes ou collectivitées vivaient dans des conditions plus collectivistes, d'autres moins... le systéme capitaliste, avec d'un coté le fasciste franco (et ses sbires) qui étaient aidés par mussolini et hitler, de l'autre le dictateur staline (qui ne voulait surtout pas de révolution sociale où que ce soit) aidés par les démocrates européens par un pacte de non intervention de leur part en espagne, a permit de détruire toutes ces conquétes sociales que la population avait conquise durant quelques mois et qui dura quand meme 3 ans, en envoyant des milices detruire les collectivitées libres, en fusillant ceux qui génaient le pouvoir du kremlinmais. Il y a tellement de chose à dire sur cette période riche en création...

Cela dis c'est bien ce que je pensais, le libérale est égoïste et il ne pense qu'a son plaisir personnel, même si pour cela il doit marcher sur les autres. En réalité nous sommes absorbé par le capitalisme et son fonctionnement, nous n'aspiront qu'a un rêve (que j'estime futile et en dehors des réalité, mais peut importe), un rêve que le capitalisme nous apporte pour mieux nous tenir enchainer, et à mes yeux, je suis d'avantage une victime du capitalisme que d'autres.

Francis Mer a dit : "Ceux qui paient beaucoup d'impôts, c'est qu'ils gagnent beaucoup d'argent. Entre nous, s'ils gagnent beaucoup d'argent, c'est qu'ils le méritent. Cela veut dire qu'ils apportent à la société une valeur supérieure à ceux qui gagnent moins d'argent".

Voilà, tout est là. Pendant ce temps, Raffarin nous jure, mains sur le coeur, que ses décisions n'ont rien d'idéologique, blah blah. Je crois que comme M. Mer n'est pas un politique, nous avons eut droit à cette expression d'une clarté limpide de l'idéologie en cours, qu'aucun homme politique ne se serait permis.

Alors maintenant, petite question subsidiaire : comment évaluer la valeur du médecin qui va sauver la vie de cet homme si important à la société, tout en étant lui-même nettement moins important, pourtant, pour la société, mais quand même assez important pour la société (vu son salaire de médecin en général acceptable, mais sans comparaison avec celui de l'homme important qu'il est en train de triple-ponter) ? Et celle de l'infirmière sans laquelle le médecin n'aurait pas pu sauver notre homme si important ? Etc.

Je préfére que 100% de la population roule en traban et est un toit plutôt que 10% de la population habite un hotel particulier et roule en Rolls et que 60% de la popualtion n'est rien...

1 Comments:

Enregistrer un commentaire

<< Home