Pour un Autre Monde

vendredi, février 11, 2005

Pour un Droit au téléchargement gratuit

Il existe actuellement un courrant de réflexion citoyenne pour mettre à bas la propriété dite intellectuelle et construire un Autre Monde. Cela concerne la Culture, et aussi les brevets

C'est que le Droit à la Culture pour tous n'est pas respecté par ces histoires de droit de propriété. Or un artiste, par exemple dans la chanson, utilise comme base de travail un patrimoine appartenant à l'Humanité. Les notes de musiques, les mots sont comme les formules mathématiques : elles appartiennent à tous. Et de même qu'on ne peut copyrighter de nouvelles formules mathématiques, on ne devrait pas pourvoir le faire pour de nouvelle musique ou roman. C'est comme de prétendre vendre une maison construite avec des briques ne vous appartenant pas. Car actuellement l'artiste s'approprie le patrimoine de l'humanité pour en tirer du profit sur le dos des gens. Tout comme les notes sont libres, la musique qui est basé sur les notes doit être libre. Et donc téléchargeable sans problème sur l'interné. A cet égard, la condamnation d'un internaute à 10.000€ de dommage et intérêt est un véritable scandale ! Il paye pour avoir télécharger des notes qui sont libres !

Et ne me dites pas que l'Artiste ne pourrait pas vivre sans ce système d'extorsion : il l'a bien fait pendant des siecles, pendant des millénaires. En fait se sont les Patrons des studios, comme Pascal Négre, qui ont réussi à exploiter le Peuple avec ces prétendus droits de propriétés. Certes, l'Artiste est aussi exploité par son studio. Une fois la propriété abolie, les parasites qui gravitent autour de lui disparaîtront naturellement, et l'Etat sera là pour aider l'Artiste avec un véritable statut de l'Artiste. La Culture doit devenir un Service Public, où l'on sera bien sur qu'il n'y aura aucun profit donc aucune exploitation de l'artiste et des usagers.


De même un laboratoire ne devrait pas avoir le moindre droit sur ses médicaments, qui appartiennent à l'humanité. Ils ne font qu'utiliser des formules de maths, de chimie et créer avec de nouvelles formules. Puis ils vendent trés cher pour le profit à la sécurité sociale "leur" produit. La meilleur des preuve c'est qu'ils refusent de distribuer gratuitement des médicaments aux Africains, qui vivant dans une misère épouvantable n'ont pas les moyens de toutes façon de se les payer. Avoir d'un coté le malade, et de l'autre le médicament, mais ne rien faire, ca ne me semble pas juste non plus comme méthode. D'un autre coté s'il le faisait, ce serai pour eux un prétexte pour exploiter encore plus la sécurité sociale (et par conséquent les masse populaire, qui bénéficient particuliérement de ce systéme). Donc, dans l'intérêt de la majorité, il faut abolir les privilèges que représentent les brevets d'une minorité.

Finalement, on s'aperçoit qu'il reste encore à notre époque de nombreuses Bastilles à prendre. Certes, l'URSS à aboli la propriété, et ca n'a pas donné les résultats escomptés. Mais c'était de la vrais propriété. Ici, il ne s'agit que d'Idées. Abolir le droit de propriété sur les Idées, voila un Combat Juste pour une Société naturellement plus Egalitaire.

12 Comments:

  • explique moi, quel intéret aura une firme pharmaceutique à trouver de nouvelles molécules si elle ne peut pas rentabiliser ses recherches?

    By Anonymous Anonyme, at vendredi, 11 février, 2005  

  • Bha, ils gagnent des milliards sur le dos des malades, ils peuvent bien faire un effort. Un financement par l'Etat, étant donné que c'est un bien qui intéresse la collectivité, me semble possible. A la limite on peut seulement réduire à 5 ans la durée des brevets. Ou alors l'Etat exerce un droit de préemption sur les découvertes. De toute façon, c'est au CNRS de faire de la recherche, avec l'argent qui actuellement est donné aux entreprises par milliards via les baisses de cotisation.

    By Blogger Charles Legrand, at samedi, 12 février, 2005  

  • charles,
    pourqoui ne pas organiser une journée de rencontre
    on pourrait débattre de plusieurs thèmes

    By Anonymous Anonyme, at samedi, 12 février, 2005  

  • Charles, comment voudrais tu appliquer ce que tu dis alors que tu sais très bien que la recherche manque cruellement de moyens? Et serais-tu prêt a travailler gratuitement? comment rentabiliser les investissements? je te propose donc de payer tous ces médicaments de ta propre poche et de les envoyer aux pauvres, non?

    By Anonymous Anonyme, at samedi, 12 février, 2005  

  • Passionnant Charles ! Rompant exceptionnellement l'équilibre du partage des tâches avec mon compagnon, je vous écris sur mon temps de réflexions d'intérêt général.
    C'est amusant, pardon, c'est essentiel ce que vous dites là, car "l'accès aux autres soins" était notre dernier thème hebdomadaire de nos thé-o-logis qui rassemblent tous les curieux du savoir, à 16 heures en semaine autour d'un thé pour des échanges intercontinentaux sans concessions. La preuve pratique que les laboratoires doivent "leurs" brevets au monde nous est apparue alors que mes nouveaux voisins viennent d'obtenir la reconnaissance de leur droit à la CMU (timide abolition française des redevances et frais divers), après des retards d'identifications dues à l'incompréhension de l'administration des noms de tribus. Sans rancune, les victimes de ces errements sont prêtes à nous offrir ce système ingénieux de double nom de famille, formation comprise. C'est généreux de leur part car ils ne doivent rien à notre état civil et leur identité, unique ou plurielle, relève de l'intime donc ils peuvent légitimement garder cette clé pour d'autres aventures intérieures ou entrepreneuriales. Mais j'en viens à mon argument pour la libération des sciences. Ces gens ont été soignés par des médicaments et des appareils occidentaux, sans lesquels ils n'auraient pu survivre et arriver aussi riches jusqu'à nous. Notre intérêt de pays en déficit démographique est d'élargir l'accès aux soins gratuits dont ils ont bénéficié dans une république populaire africaine, grâce à la vision avant-gardiste de leur président et cousin (éloigné ont-ils modestement précisé). En brillants débateurs, ils ont obtenu l’unanimité des voix en ne révélant leur solution que le vendredi : ils faut envoyer beaucoup plus de coopérants médecins chez eux et faire venir leurs soignants s’ils sont disposés à nous aider. En revanche, mon addendum sur les échanges d’usines ne les ont pas convaincu et Dicebo’ revient demain matin pour s’expliquer.
    J'espère que vous pourrez vous joindre à nous pour la « Semaine des quat' chansons » qui évaluera les droits et les devoirs d'auteurs. En effet, nous sommes un certain nombre à trouver irrégulières les publications des chanteurs et des compositeurs. Quand on pense que les notes sont libres, personne ne les retient de produire davantage ! Certains profitent de l’absence de statut pour organiser la pénurie, mais nous voulons leur épargner la fin des « affameurs du peuple » de 1789.
    Corinne, Toulouse-La-Neuve

    By Anonymous Anonyme, at samedi, 12 février, 2005  

  • D'autant que M.Kouchner propose l'instauration d'une sécurité sociale universelle. Bien sur, cela implique quelques sacrifices pour les pays occidentaux. Mais je pose la question : est-il juste de dépenser des millions pour sauver la vie d'un seul ocidental, alors que la même somme peut sauver proportionnellement 10 fois, 100 fois plus de vie en Afrique et en Asie ? Il y a là un sujet de réflexion pour le citoyen comopolite attaché au valeur de partage et de solidarité.

    By Blogger Charles Legrand, at samedi, 12 février, 2005  

  • Pourrais-je avoir un exemple d'occidental pour lequel on a dépensé des millions?

    By Anonymous Anonyme, at samedi, 12 février, 2005  

  • 1.000.000 F, c'est moins de 100 jours en réanimation (à plus de 10.000 F la journée). Les 40.000 blessés graves annuels de la route subissent des soins couteux et sont souvent hospitalisés pour le reste de leur vie 3.500F X 365 = 1,3 millions F par an, hors vie privée, frais pour la famille... Et ces gens ont une descendance faible par rapport à celle d'un Africain. Ils ne sont pas efficaces, or il y a deux continents à peupler ! L'Océanie aussi ! Ayant tenu les perfs à Bernard dans une autre vie, je suis toujours partante aller avec lui dans le monde entier en mission d'étude. Vive Bernard et la sécu universelle ! Je ne crois pas toutefois que nous pourrons offrir à toute la planète des employés de la sécurité sociale que le monde nous envie, avec leurs formations diplomantes, leurs logiciels et leurs capacités d'analyses. A moins d'y embaucher prudemment dès maintenant des locuteurs des 6.000 langues du monde.
    Julie Vernes

    By Anonymous Anonyme, at dimanche, 13 février, 2005  

  • Euh, c'est une plaisanterie? J'espère sincèrement que vous ne pensez pas un mot de ce que vous écrivez et que vous ne faites que la caricature d'un altermondialiste dont le QI avoisinerait 2. Sinon c'est effrayant et cela me renforce dans l'idée que je dois me battre pour que le genre d'abomination que vous préconisez n'arrive jamais.

    By Blogger Nono, at dimanche, 13 février, 2005  

  • Franchement bravo. J'avoue que je me suis fait avoir. J'y ai vraiment cru. C'est du grand art ce blog, continuez!

    By Blogger Nono, at dimanche, 13 février, 2005  

  • on achève bien les chevaux....

    By Anonymous Anonyme, at dimanche, 13 février, 2005  

  • Tinkiete Nono, moi aussi j'ai peur...

    By Anonymous Anonyme, at dimanche, 13 février, 2005  

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