Pour un Autre Monde

jeudi, décembre 01, 2005

La Honte d'être Français

Chaques jour nous apporte des démonstration suplémentaire du Racisme vicérale des Français et particuliérement de la Droite. Voila maintenant qu'elle dérape en pleine Assemblée nationale, symbole le plus pur des Valeur de la République, pour fustiger les "youyous" : François Grosdidier, député UMP de Moselle, qui s'était déjà illustré la semaine dernière en se déchainant contre la liberté de création et de contestation de l'Ordre des rappeurs français, a mis hier l'Assemblée nationale sens dessus dessous en posant une question sur les mariages blancs. «Ma question ne porte pas sur le racisme anti-Blancs, [histoire de créer un peu d'algamme entre le Véritable Racisme, celui des Blancs, et un simple réflexe de défense d'une minorité envers ses agresseurs], mais sur les mariages blancs. Dans ma commune, lors d'un mariage sur deux, l'hôtel de ville résonne de youyous...». Aussitôt, les Républicains les Anti-Raciste et les Anti-Fachistes on coupé ce type de Droite : « Et alors ! » sur les bancs du groupe socialiste et du groupe des députés communistes et républicains). Le député PS Gérard Bapt dessine une croix gammée sur une feuille et la brandit en direction de Grosdidier. M. Julien Dray riposte :- "Ces propos sont indignes. C'est une insulte à la communauté musulmane." Pour Jean-Marc Ayrault, "à force d'exagérations et de dérives, on finit par faire dériver la droite vers l'extrême droite et je pense que c'est le problème, aujourd'hui, de l'UMP". Au nom de l'UDF, François Sauvadet a dénoncé des propos "particulièrement choquants (...) qui relèvent du racisme ordinaire".


Quelle peut bien être l'objectif de cette provocation volontaire ? Il y a eu les mots "racaille", "Kärcher". Maintenant on cible le rap, la polygamie, le mariage blanc. En stigmatisant en permanence les étrangers, c'est des Français, comme nous, que nous insultons. La lepénisation des esprits est en marche ! Les youyous sont une tentative ignoble de récupération des électeurs extrémistes du FN, voila la Vérité ! Heureusement que la Gauche ne mange pas de ce pain là ! La Gauche doit toujours montrer l'exemple.


Tous cela est effrayant ! La France Raciste et Xénophobe, la France Capitaliste, la France esclavagiste de la traite des personnes de couleures, la France colonisatrice, celle qui à déporté les Juifs et pillé le Tier monde, la France Ultra-libérale de Pétain, de Laval, et de De Gaulle ("Colombé les deux Mosqués !"), celle qui vote à Droite et refuse la présence de minorité visible à la télévision et dans les média, qui discrimine à l'embauche et rejette dans les Cités les nouveaux Français à cause de leur couleur de peau, qui est contre l'Illigration libre, contre le Droit à l'Immigration et le Métissage, qui exploite les immigrés et les traite comme des indigéne du temps des colonies, cette France là, de la Guerre d'Algérie et de l'OAS, elle est plus que jamais la France du présent !
Citoyen du Monde, j'ai vraiment honte d'avoir des papiers d'identités français.


Il faut poursuivre notre effort pédagogique auprés des Français Xénophobes et surtout, de leurs enfants. Car notre culpabilité est d'autant plus épouvantable qu'elle est nié. Partout il faut lutter contre les Discriminations et le Racisme, enseigner la Repentance, reconnaitre à Egalité avec la notre la Culture de l'Autre, lui demander pardon des horreures que nous lui avont fait subbir dans son peuple, dans sa Culture et dans sa chair, verser des dédomagements et des réparations bref, se battre plus que jamais pour l'Egalité !


La Droite, c'est le fachisme.

13 Comments:

  • "La Droite, c'est le fachisme."

    Et la gauche (Robespierre, Lénine, Staline, Pol Pot, etc.) c'est le bonheur des peuples ....
    DANS LEURS TOMBES.

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 01 décembre, 2005  

  • "La Droite, c'est le fachisme."

    Ben voilà Charles, il suffisait d'écrire ça, puisque c'est en gros le fruit durement accouché de votre effort de pensée. Vous avez du pousser fort pour nous déféquer une telle pensée profonde !

    Ça soulage au moins ?

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 01 décembre, 2005  

  • Vous avé raison Charles : moi aussi je sui rouge de honte d'avoir une carte d'identité de fachiste !
    No pasaran !

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 01 décembre, 2005  

  • Lu dans libération d'aujourd'hui, pour ne citer que lui.
    la moindre des honnêteté serait d'être objectif.


    Après s'être concerté avec François Hollande, Jean-Marc Ayrault, patron des députés PS, monte au perchoir pour s'entretenir avec Jean-Louis Debré. Qui se contente de dire au micro qu'il faut «faire attention à certains propos». Revenu à sa place, Ayrault fait parvenir un mot indigné au Premier ministre. Et Victorin Lurel, député PS de Guadeloupe, appelle la représentation nationale à «condamner ces propos racistes».

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 01 décembre, 2005  

  • je me suis censuré moi même, qui viens de parler d'honnêteté intellectuelle qui vous fait défaut.
    suite de libération:

    Une fois le calme revenu, Grosdidier fustige les «réflexes conditionnés» de la gauche qui n'aurait pas écouté sa question jusqu'au bout. Le compte rendu analytique de la séance indique en effet que le député a bien parlé de «youyous», avant de se réjouir de «ces formidables moments de bonheur que nous partageons avec les familles». Contrairement, selon lui, à ces mariages où «il n'y a que les futurs époux et les témoins qui ne se connaissent manifestement pas» et qu'il soupçonne être des mariages blancs. Ce passage, rendu inaudible par les huées, nuance fortement ses déclarations. Il n'en reste pas moins que mêler dans la même phrase «racisme anti-Blancs», «youyous» et «mariages blancs» relève, au minimum, d'un grossier amalgame.

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 01 décembre, 2005  

  • Finkielkraut, Taguieff, Adler et les autres...

    Intellos : la vague droitière

    Ils se veulent « politiquement incorrects », dénoncent la « bien-pensance antiraciste ». Les hérauts de la France en péril sont-ils iconoclastes ou tout bonnement réactionnaires ?

    « Nos intellectuels ont vingt ans de retard sur les milieux populaires français... Ils sont visiblement en train de découvrir favorablement les thèses du FN », commente, pince-sansrire, Emmanuel Todd. Résolument optimiste, l'historien veut croire cependant que tout ça n'est que le fait de classes dirigeantes qui sentent que la société future leur échappe. Montée démographique des descendants d'immigrés. Emeutes civiques à répétition : 21 avril 2002 et 29 mai 2005. Et désormais insurrections en banlieue. « Il y a vraiment quelque chose de crépusculaire aujourd'hui chez ces élites françaises, qui sentent que le pays leur tourne le dos. Ce sont elles qui sont en dépression, pas la France. » Une version finalement optimiste de l'« affaire » Finkielkraut, auquel l'auteur d'« Après l'Empire » suggère au passage de prendre un peu de repos.
    A première lecture de ces six pages dans le quotidien « Haaretz », on peut penser à un faux rédigé pour nuire à l'auteur de « la Défaite de la pensée » et diffusé à la hâte par les soutiens de Dieudonné. Un admirateur de Hannah Arendt et de Léon Poliakov ne polémiquerait pas avec un showman manifestement égaré au sujet d'une hiérarchie à établir dans l'ordre de l'inhumain. Les traites négrières sont au moins aussi graves que la Shoah, « tapez 1 ». Sinon, « tapez 2 ». Impossible. L'altitude culturelle dont un Alain Finkielkraut s'autorise pour toiser la bête humaine à jogging et son « parler banlieue » devrait a priori lui permettre de ne pas tomber dans des pièges aussi grossiers. « Voilà ce qui arrive quand on ne s'intéresse qu'aux concepts, et pas aux faits », disait un jour à son propos Théo Klein, ancien président du Crif. Au-delà du cas Finkielkraut, dont on ne discutera pas la sincérité, il n'est pourtant pas interdit d'y voir un symptôme supplémentaire de l'extrémisation du débat intellectuel en France.
    Exemplaire à cet égard, le basculement d'un Pierre-André Taguieff. Historien de référence du racisme, celui-ci dénonçait inlassablement encore à la toute fin des années 1990 la « démonisation » des musulmans dans la société postcoloniale française. Une défiguration de l'islam opérant selon lui « sur le modèle des propagandes totalitaires de type communiste ou nazi ». Entre-temps, le 11-Septembre. Une matinée de feu pour Taguieff, qui réinvestit sur-le-champ sa compulsion documentaire dans la dénonciation agressive d'un complot « islamo-gauchiste ». Entre-temps, une succession d'agressions antijuives que le même Alain Finkielkraut comparera, courant 2002, à l'organisation planifiée de la nuit de Cristal par les nazis en 1938. Entre-temps, toute une fraction de l'intelligentsia qui se convertit à une méfiance antidémocratique de plus en plus suicidaire. Véritable concentré du genre, le violentissime précis de Jean-Claude Milner, « les Penchants criminels de l'Europe démocratique », publié en 2003. Ce fin linguiste, lacanien et anciennement mao, allait jusqu'à y faire de l'« antijudaïsme » le moteur secret de la démocratisation de masse, sous les vivats appuyés du milieu intellectuel. A Himmler, l'Homo democraticus à rollers reconnaissant. Difficile d'imaginer vision plus régressive de ce pacte républicain que décrivait subtilement Michel Winock dans « la France et les juifs » en septembre 2004.
    « Il n'est pas indifférent que le dénonciateur le plus radical du crime démocratique ait été vingt ans auparavant le porte-drapeau de l'Ecole républicaine et laïque », écrit aujourd'hui Jacques Rancière dans « la Haine de la démocratie » (1) au sujet de Milner. L'historien y rappelle que fut un temps pas si lointain où celui-ci, auteur en 1984 d'un « De l'école », semblait encore croire en l'universel et en la puissance d'égalisation du savoir. Et Rancière de pointer conjointement « les perles d'écolier » de Finkielkraut, passé d'une dénonciation isolée et plutôt courageuse d'une certaine barbarie scolaire issue de Mai-68 à un ressassement doctrinaire au sujet de la francophobie supposément fanatique du lecteur de « Télérama ». La France, d'accord. Mais quelle idée de la France ces gens opposent-ils au juste à ces hordes colorées à capuche censées la haïr ? Encore faudrait-il qu'eux-mêmes l'aiment, cette France des Lumières, autrement que retirée dans un ciel des idées vaincues d'où il est peu probable qu'elle reparaisse jamais sur terre. En tout cas, pas coulée dans le béton des banlieues.
    Devant les accusations d'« angélisme », les clercs de gauche restent tétanisés. Le soupçon de complaisances « judéophobes » pesant sur l'extrême-gauche aura achevé de verrouiller toute objection. C'est ainsi que, dans le sillage d'intellectuels écoutés, la dénonciation de l'« extase antifasciste » et de la « bien-pensance antiraciste » est devenue l'inlassable incantation qui permet de poser à l'esprit fort en servant son intérêt bien compris. C'est ainsi que, repeintes aux couleurs avantageuses du soufre et du blasphème, on ressort depuis quelques années de vieux thèmes édifiants, où l'on prône un retour à la yeshiva et au missel. D'anciens « nouveaux philosophes » comme André Glucksmann redécouvrent les charmes ténébreux de la gnose, par-delà Mao et l'antitotalitarisme. D'autres croisent Léon Bloy et Philip K. Dick pour soutenir des lieux communs d'évangélistes américains, comme Maurice G. Dantec. D'autres encore, tel l'historien Alexandre Adler, revendiquent fièrement leur passage de Georges Marchais à George Bush. Beaucoup en appellent à un Leo Strauss, halluciné en oncle néoconservateur d'Amérique, oubliant au passage qu'on aurait bien du mal à imaginer l'auteur du monumental « Maïmonide » tenant des propos de concierge sur l'obscurantisme arabo-musulman.
    Mais au fond, nous n'en sommes déjà plus là. Le train fantôme de la pensée française file vite désormais. Il y avait encore un salutaire iconoclasme chez certains de ces « nouveaux réactionnaires », que Daniel Lindenberg décrivait polémiquement en octobre 2002 dans « le Rappel à l'ordre ». Pour certains, le faux nez de la subversion est en train de tomber, et c'est une droitisation dure et somme toute bien banale que l'on découvre. Racialisation décomplexée, disqualification de la question sociale réduite à une « culture de l'excuse », diabolisation des « classes dangereuses », trop subventionnées pour être encore « laborieuses » cela s'entend, le tout sur fond de libido sécuritaire à peine dissimulée. Après le politiquement incorrect, voici le « politiquement abject», selon une heureuse expression empruntée à Philippe Muray, le plus subtil des penseurs antimodernes qui, lui, ne donnerait jamais dans ce « dixneuviémisme » glauque-là.
    Quant aux repentances sur le passé colonial, les voici désormais pleinement légitimées. Le Comité pour la mémoire de l'esclavage devrait à cet égard récompenser Alain Finkielkraut d'un prix Victor-Schoelcher pour sa récente contribution involontaire à l'avancée de ses revendications. « Qu'a fait la France aux Africains ? Que du bien ! Je rêve, sans doute, commente Françoise Vergès, vice-présidente. S'il y a eu certains effets positifs de la colonisation, et il y en a eu bien sûr, il faudrait commencer par souligner qu'ils étaient bien involontaires...Que je sache, les esclavagistes n'ont pas investi les Antilles par philanthropie. » Enseignant la philosophie politique à Londres, cette proche du poète Aimé Césaire conclut, elle aussi, à une crise profonde des élites françaises. « Ce qui me frappe surtout, c'est la peur panique. La trouille incroyable qui se dégage de tout ça. » Rien d'important ne s'est jamais communiqué en ménageant un public, disait Guy Debord. Rien d'important ne se communiquera plus, en tout cas, en ménageant une intelligentsia française qui tourbillonne désormais dans la nuit et achève sa consumation mentale dans le feu des banlieues.

    (1) Editions La Fabrique.

    Aude Lancelin

    By Anonymous Anonyme, at vendredi, 02 décembre, 2005  

  • "Lu dans libération d'aujourd'hui, pour ne citer que lui.
    la moindre des honnêteté serait d'être objectif."

    Et bien, moi j'ai lu le texte brute du dérapage.

    On ne va tous de même pas me faire croire que c'est sorti tous seul. En tous cas, si s'est sorti "tout seul" c'est qu'il y pense. Or pourquoi y penser, à part si on a des probléme avec le Droit à la Différence, avec le Métissage, avec l'Autre ?

    By Anonymous Anonyme, at vendredi, 02 décembre, 2005  

  • C'est ça on va organiser une grande Fierté de la Honte.
    C'est beau la France...

    By Anonymous Anonyme, at samedi, 03 décembre, 2005  

  • Ah que c'est bon, de se vautrer dans la culpabilité collective judéo-chrétienne. Napoléon était un Hitler avant la lettre, alors que des Jean-Bedel Bokassa et Idi Amin Dada, pour ne citer qu'eux, sont la fierté du Peuple Noir Eclairant le Monde.

    By Anonymous Anonyme, at samedi, 03 décembre, 2005  

  • Charles Legrand,

    Vous êtes brillant. Raconter un tel ramassis d'aneries en faisant croire à ses lecteurs qu'on les pense, c'est tout simplement lumineux. J'en reste pantois. Et moi qui pensais être un cynique...

    By Anonymous Anonyme, at lundi, 05 décembre, 2005  

  • Grosdidier est un ancien d'extréme droite, et le naturel reprends le dessus.
    C'est également lui qui a demandé à 200 députés de signer une pétition pour condamner certains rappeurs pour leur textes soit disants violents (alors que certaines chansons de Renaud comme "Héxagone" ou "ou j'ai mis mon flingue" sont en vente libre depuis 30 ans).
    Avec tout ce qui se passe en France (chomage, précarité, pauvreté, crise du logement etc...), dans le monde (Irak, sida, crise europpéenne etc...), ils n'ont rien d'autres à faire que de monopoliser l'assemblée pour demander qu'un rappeur que personne ne conaissait jusqu'à maintenant (merci pour la pub) d'aller en prison ......

    Chacuns ses priorités..

    By Anonymous Anonyme, at mardi, 06 décembre, 2005  

  • C'est la France qui a honte que tu sois Français.

    By Anonymous Anonyme, at jeudi, 08 décembre, 2005  

  • Juste pour souligner que quand on ne sait pas ortographier le mot "fascisme" correctement, je doute qu'on en sache la signification...

    By Anonymous Anonyme, at samedi, 10 décembre, 2005  

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