Pour un Autre Monde

lundi, janvier 31, 2005

"Il suffit d un coup de feu pour qu’on appelle l’ambulance"

Dans le monde de la pensée et de l’information unique, un monde où le libéralisme voit, entend, lit et dirige tout ; un monde où la manipulation et le spectacle dominent la vérité et la réalité, il est urgent et vital qu’une information alternative et sans tabous puisse être transmise. C'est le rôle social qu'assume le Rapeur-Poëte. J'ai découvert cette petite merveille. Elle est libre de droits, ce qui prouve la conscience progressiste de l'artiste, qui défend le partage et la solidarité contre la recherche égoïste du profit.
Il y a dans cette œuvre toute une poësie de la Justice, c'est un cris bouleversant, et pour le style on y sent l'influence beethovénienne. Voila une œuvre qui, à l'heure de Porto-Alegre, serait digne d'être enseigné auprès de tous les jeunes comme modèle concret de mixité.




" Parole de “93 HARDCORE”

REFRAIN :

Tout le monde veut s’allumer, tout veut se la mettre
C’est la fin des haricots, il n’y a plus de lové…
93 hardcore
Levez les bras si vous êtes fort
Ma banlieue nord veut des gros sous, pourtant nos mains sont dans la boue…
Tout le monde veut s’allumer, tout veut se la mettre
C’est la fin des haricots, il n y a plus de lové…
93 hardcore
Levez les bras si vous êtes fort…

MAK TYER :

Dans mon 93, gros, on est trop dans les djèses
Quand on baise c’est des putes à cent feuilles pas nos cinq doigts
Département du bonchar, on veut s’en mettre plein les fouilles
Mais, petit, je te l’ai dit cent fois, personne n’est sans faille
Lucifer tu es trop bonne, viens que l’on s’envoie en l’air
Infidèle, madame misère est trop frêle et beaucoup trop laide
Pour que l’on s’entraide, il faut du profit frelo pour qu’on reste au beau fixe
Il faudrait moins d’flingues et plus de fric
Carcéral vécu chez moi, il n y a pas de sécu rien qu’on nous persécute
Mais tu vas perdre face à Belzébuth
Si tu as fais de belle études c’est mieux qu’une grosse peine sais-tu
Que faire du bitume, c’est voir des frères qui s’entubent ou qui s’entretuent
Enculé, moi j ai grillé ton plan macabre
Plus de jeunes à la morgue ça fait moins de jeunes à la barre
La vie que j ai, tu la connais par cœur vu que c’est partout la même
J’baiserai la France jusqu’à ce qu’elle m’aime
Même condamné, l’on sort en condi on trouve des combines
On est combien à vouloir compter des celias par centaines
On vit sans paix trop de peine vas y garde la pêche
Trop de pères en babouches regardent leurs fils tomber à Boboche
Les poches vides, on abat les traîtres, on bat les cartes de nos vies
En bas de la tèce Seine Saint Denis fallait pas teste
Que des cadavres devant les barres et de gueuches un peu tout part
Tu flippes mais c’est mon 93 tout ça
C’est des mecs morts sous des becs à nourrir sans un kopek
Les decks sont vraiment sans respect mais j’emmerde les teurinspects
Ici personne n’est vierge comme nos casiers judiciaires
Imbécile, tu ne fais qu’une mère déçue quand tu niques la justice
Gros, la rue n est qu’un cercueil ambulent
Il suffit d un coup de feu pour qu’on appelle l’ambulance
Ouragan de violence pour un peu d’opulence je n’en peux plus
Mais dis moi ou tu planques ton coffre ou je te sortirais mon gun…

REFRAIN :
Tout le monde veut s’allumer, tout veut se la mettre
C’est la fin des haricots il n y a plus de lové…
93 hardcore
Levez les bras si vous êtes fort
Ma banlieue nord veut des gros sous, pourtant nos mains sont dans la boue…
Tout le monde veut s’allumer, tout veut se la mettre
"

dimanche, janvier 30, 2005

Feu d'artifice verbale

Hier soir, ou plutôt ce matin, vers 2/3 heures, des cris m'ont réveillé.
C'était des jeunes de quartiers défavorisés qui se criaient dessus. On ne peut qu'admirer leur dynamisme à cette heure tardive. Cela prouve bien que l'immigration est un chance pour la France et pour les français de se tonifier. Certes, ils m'ont réveillé, mais on ne peut pas leur en vouloir car leur culture ne peut être comprise que dans le corpus même de l'Autres cultures. Ce qui nécessite un effort d'ouverture salutaire à l'Autre. Chacune recèle des traits qui peuvent prétendre à une valeur universelle, quand bien même cette valeur lui resterait voilée par des préjugés d’appartenance. De cette universalisation naît le cosmopolitisme ou citoyenneté mondiale qui garantit l’existence de l’humanité, indépendamment de tout patrimoine génétique.

J'ai donc été vivement intéressé de cette occasion qui m'était offerte de me frotter pour la première fois à leur Culture intime -puisqu'ils ne me savaient pas là. Aussi ais-je fait mon possible pour comprendre leurs échanges verbaux, que je retranscrit de mémoire ici :

"-Fils naturel ! Fait l'amour avec ta mère ! Amuseur !
-Que je te sodomise ! Sur quelle théorie te fondes-tu ? Homosexuel !
-Viens ! Viens ! Tu m'énerve, tu m'énerve ! Ceci va s'en aller !
-Fils naturel !
-Avec quel bras me touche tu ? Amuseur !
-Pauvre vagin ! Fils naturel !
-Par le Coran tu n'es qu'un Homosexuel !"


Ces joutes verbales, qui ont lieu à une vitesse prodigieuses, sont de véritable feux d'artifices, et l'on comprend que derrière leurs apparente simplicité se cache tout le savoir faire technique du Rapeur-Poëte. Je ne suis d'ailleurs loin d'être parvenu à tout retenir, ni à tout comprendre. Certainement c'est un langage vert, populaire, savoureux, truculent, rabelaisien même. J'ai donc réveillé ma femme pour qu'elle profite aussi du spectacle, mais voila que ces abrutis de policiers sont arrivés -pourquoi ??- et les ont embarqués, sous un prétexte quelconque. C'est bien dommage. Ca prouve le peu de tolérance des gens, car enfin ils n'avaient vraiment rien fait de mal.

vendredi, janvier 28, 2005

Fin de l'accumulation libérale : proposition 2

Le problème de la fonction accumulatrice de l'argent engendrant de l'inégalité m'a travaillé toute la nuit. Je crois avoir trouvé un début de solution à ce problème considérable.
Etant donné que l'argent existe surtout maintenant sous forme bancaire, donc de compte électronique, ma proposition est la suivante : à chaque fin de mois, le compte bancaire est remis automatiquement à zéro.

Ce qui à plusieurs conséquences.
Pour les bas revenues, les immigrés, les exploités cela ne change rien.
Pour la clase moyenne, cela la pousse à consommer, donc c'est bon pour l'économie. De plus elle pourra toujours s'acheter une ou deux actions, mais pas des 100.000 d'un coups. Bref, impossibilité d'accumuler.
Pour les Riches, je ne doute pas que les premiers mois ils se jete sur tout ce qui peut s'acheter, mais ils finiront pas se lasser. Par ailleurs ils n'auront plus le droit d'accumuler de l'argent. Donc réduction des inégalités.
L'argent qui resté sur les comptes remis à zéro servira à attirer l'Autre chez nous plutôt qu'aux USA, et à financer un accueillir convenable à l'Ouverture à l'Autre, trop souvent victime de la mondialisation et du racisme de la société. On pourra aussi aider quelques ONG, comme celle défendant les Droits des Homosexuel d'Afrique Noir (H.A.N.).
A moyen terme, les riches comprendraient l'inutilité d'exploiter les pauvres pour s'enrichir. Nous irions alors tout droit vers un monde d'égalité, fraternel et tolérant, un monde d'Ouverture et de Métissage, de Culture et de Fête, ou tout le monde serait pareil et donc heureux.

Reste le problème que les riches pourraient s'acheter des actions. Et donc finalement accumuler. Mon idée est que comme le compte bancaire, le compte titre serait automatiquement liquidé à date fixe. C'est à dire qu'une action achetée tel jour serai automatiquement et obligatoirement vendu 1 ou 2 ans après. Ce qui supprime toute possibilité de spéculation, la honte du genre humain.

Bien entendu il reste des points à préciser, ce n'est qu'une première ébauche pour un monde de liberté et de solidarité. Par exemple limiter la quantité de monnaie papier que les gens peuvent retirer chaque mois. Je vais encore y travailler.

jeudi, janvier 27, 2005

Pour une économie Sociale

Plus d'un siècle de développement, de quête frénétique de la croissance économique, de course vers le progrès technique et scientifique, d'industrialisation massive et d'exploitation intensive de la nature ! Le résultat escompté, cet avenir meilleur qu'on avait promis à nos ancêtres, n'est toujours pas là. En revanche, les inégalités économiques entre régions du monde, et au sein même des espaces nationaux, se sont considérablement aggravées; les inégalités n'ont jamais été aussi épouvantables; des cultures entiéres ont disparues, tué par la mondialisation et MacDonnalds; d'autres sont aujourd'hui en voie de disparition, comme la culture Corse; la destruction écologique s'est très fortement accélérée. Le constat est sombre!

Contrairement aux autres époques, qui regardaient vers le passé, nous avons une très forte responsabilité sur l'avenir que nous allons créer. Si nous souhaitons fournir un meilleur environnement à nos enfants et aux tier monde (et à nous même), il nous faudra donc modifier radicalement nos modes de vie et notre manière de consommer... Actuellement, pour subvenir à ses besoins, l'Homme doit faire appel à l'industrie de la consommation. Il ne sait (généralement) plus cultiver, cuisiner, construire son lit, ses placards, son habitat, fabriquer les outils de sa survie et de ses loisirs... Il faut rétablir ces savoirs perdu, et tout d'abord à l'école.

Nous devons définir ensemble, recenser, définir et expliquer les techniques alternatives de vie. Ceci, avec pour but premier de nous permettre de vivre d'une manière plus autonome, sans les entreprises qui nous alliénent avec leur produits polluants. Mais surtout la priorité est de changer les autres, nous permettant ainsi de construire un monde meilleur.

Les 35 heures sont une premiére étape vers cette libération de l'homme du systéme économique. Il faut aller plus loin. Il faut définir le concept de l'Anti-consomation, une consomation respecteuse de l'environnement et des différents droits sociaux de chacuns; Une consomation qui en somme produit plus de valeur par sa destruction que par sa création. Ce sera un travail intellectuel gigantesque, mais tous ensemble, nous les antimondialistes et les altermondialistes, tous ensemble, nous pouvons y arriver.

Finalement, le collectif Anti-pub n'est qu'une premiére étape vers une libération de l'homme du carcan du travail. S'il n'y a plus de consomateurs, il n'y aura plus de patrons, et l'égalité enfin sera rétabli entre tous les hommes.



Premiére proposition :
1==> La masse monétaire doit rester liée aux évolutions du progrès technique et à celles de la population d'une nation. Si la population s'accroît ou si les activités augmentent, la masse monétaire en circulation doit s'accroître aussi, ce n'est pas de l'inflation. Par exemple, pour pouvoir travailler, les femmes doivent se faire aider à domicile; il y a ainsi deux emplois créés ce qui augmente le PNB et nécessite une émission monétaire.

2==> La monnaie est la propriété de la communauté. Elle est émise par son représentant mandaté. Elle ne coûte que le prix du papier et des salaires pour la fabriquer. Mais aujourd'hui l'Etat ayant abdiqué son pouvoir régalien de battre monnaie, l'accroissement nécessaire de la masse monétaire est réalisé sous forme de déficit budgétaire. il est financé par l'emprunt et coûte des intérêts exorbitants. L'argent créé, l'est sous forme de dettes, il est devenu propriété des banques et non plus de la communauté. Le peuple a perdu sa souveraineté. Elle lui a été reprise par ceux qu'il avait élus pour le représenter. De plus l'argent est un instrument de réserve de valeur. C’est cette dernière fonction qui donne à la monnaie (du système capitaliste) sont caractère inégalitaire. Cette fonction permet au processus d'accumulation du capital de se perpétuer. Les détenteurs de capitaux créant inconsciemment la rareté en enlevant du système économique des capitaux importants. La rareté de l'argent provoque ainsi la concurrence entre les agents économiques.

3==>Or que se passe-t-il quand l'argent, au lieu d'être sagement donné, est prêté et de plus avec intérêt? En dépensant 250 écus prêtés (par ex), on aurait bien accru la masse monétaire de la communauté. Mais en les remboursant, c'est à dire en s'en privant, on aurait cette fois diminué la masse monétaire qui serait revenue à son niveau initial. De plus, en payant des intérêts (qui auraient pu être d'un même montant, soit 250 écus, si notre prêt avait été de 8% en 20 ans ou de 11% en 15 ans), on aurait alors diminué la masse monétaire. Finalement notre nouvelle activité, au lieu d'enrichir la communauté, l'aurait appauvrie. C'est bien ainsi que les choses se passent aujourd'hui!... Plus vous travaillez, plus vous vous appauvrissez.




Aucun de nous ne sait ce que nous savons tous, ensemble. Lao Tseu
Quand vous plantez une graine une fois, vous obtenez une seule et unique récolte. Quand vous instruisez les gens, vous en obtenez cent. Confucius
Vivre tous, simplement, pour que tous puissent, simplement vivre Gandhi
Celui qui contrôle l'argent de la nation contrôle la nation. Thomas Jefferson
Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu'une armée debout. Thomas Jefferson
Quand l'argent d'un gouvernement dépend des banques, ce sont elles et non les chefs du gouvernement qui contrôlent la situation. Napoléon Bonaparte
Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin. Henry Ford Sr
Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. Amchel Mayer Rothschild
Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est un fou, ou un économiste. Karl Marx

http://www.decroissance.org/

La Chute

Comme grace aux gréves je ne travail pas -encore un Droit qui est à peu prés respecté par ce gouvernement- j'ai décidé, dans l'esprit Citoyen qui me caractérise, d'aller voir le film néo-fasciste "La Chute". Rien que le titre, déjà, est fasciste. Peut-on appeler vraiment une "chute" la pire catastrophe de l'humanité ? Il y a là des arrières-pensées nauséabondes : les critiques sont formels. Bien que je sois pour l'interdiction du film (un film de Nazi où on voit Hitler soi-disant pleurer !) j'ai décidé d'aller le voir. Certes ce sera une expérience pénible pour moi qui suis urbain et cultivé. Mais je dois comprendre pour mieux la combatre d'où vient l'adoration que lui portent tous les fascistes de ce pays (et encore Le Pen, dernièrement, a exprimé son admiration à mots couverts) car de la bête immonde le ventre est encore fécond.

Je m'habille donc discrètement (Blue Jean) pour me raprocher du peuple et surtout, pour ne pas risquer d'être reconnu : je ne voudrai pas passer pour un fachiste auprés de mes conaissance. Ce serai ma mort sociale. Je serai rejeté, villipendé, stigmatisé, et mes amis -tous des hommes de progrés socialistes- plus jamais ne viendraient chez moi diner. Je vais donc à un cinéma à l'autre bout de la ville, fait plusieurs fois le tour du paté de maison pour vérifier qu'il n'y a bien que des inconnus, et entre dans le cinéma. Déja, c'est en Allemand. J'ai toujours fuit les films en VO. Comment voulez-vous véritablement vous ouvrir à l'Autre s'il ne parle pas français ?

Et là, aprés avoir payer mon ticket, qui est-ce que je vois ? Lebovitch !
Il m'apercoit, nous nous regardons, il rougit, un silence s'intalle.. Reprenant mes esprits, et l'attaque étant la meilleur des défenses, je l'interpelle donc :"-Tiens, Lebovitch, vous ici.." et la conversation s'engage sur des banalités. Mais je dois découvire s'il m'a vu acheter un ticket pour la "Chute", et surtout quel film il est venu voir : étant donné le personnage, sa présence ici est louche. "-Alors comme ca vous êtes ici pour voir..? -Vous avez vu comme les tarif ont augmenté ? -C'est pour soutenir les cinéma français. Alors comme ca c'est un film étranger que vous êtes venu voir ? -Ah, de nos jour, il est bien difficile de savoir si un film est français ou pas : vu avez vu la requalification d'un Dimanche de fiançailles ? -Les films de guerre sont souvant étrangers. Vous aimez les films de guerre Lebovitch ? -Les films de guerre ne sont pas tous le cinéma, heureusement. Une saine diversité régne reflet de notre société. Quel film êtes-vous donc venu voir ? -Au fait, puisque je vous tiens : Vous avez finis votre budget opérationnelle 2004 du bureau 122 ? -Mais nous sommes en grêve Monsieur. Je ne savais pas que vous habitier dans ce quartier.. -Quoi ?! Moi Ici ?! -Personnellement depuis que j'y habite j'ai appris à découvrire un univers festif dont j'ignorais jusqu'à l'existence. -Ah, c'est bien, vraiment bien comme quartier. Vous devez être bien ici Lebovitch. Mais je vous fais rater votre film. Au revoir Lebovitch. -Heu, c'est à dire que j'attend quelqu'un. Mais vous, votre film n'est pas commencé ? Vous êtes sur ? -Ah, c'est que justement, moi aussi j'attend quelqu'un. A quelle heure commence votre film ? -Bientôt. Ah, ca m'énerve les gens en retard... -Ah ? Bien... Ah, je crois mon portable ne passe pas ici : je vais aller téléphoner dehors. Au revoir Lebovitch." Et je suis parti.

Je suis sur et certain qu'il est allé voir La Chute ! Sinon, pourquoi refuser de divulguer le nom du film qu'il allait voir ? Pourquoi toutes ces salamalek sournoises ? C'est louche. De toute façon, je n'ai jamais aimé Lebovitch. Ce type est un fachiste, j'en suis presque sur ! Et contre cela, ma conscience citoyenne se révolte ! Non, ne me dites pas que j'ai defilé le 21 Avril et les jours suivants pour la République en vain ! Mais enfin, "ils" n'ont pas compris le message ?? Cela dit, c'est vrai, on ne peut pas accuser sans preuve. Je vais lui coller Lévy, Rosenblum et Zéboulon dans les pattes. On verra bien sa réaction, à ce fumier.

mardi, janvier 25, 2005

Pour une redéfinition non biologique de l'identité

Hier soir, un de mes amis est passé chez moi, bouleversé. Il pleurait, le pauvre.
Il était venu chercher du réconfort et du soutient. Il avait des problèmes avec sa femme, ils s'étaient disputés, je ne voyais rien de si grave là-dedans. Il a mit assez longtemps à me dire le motif de leur dispute. En fait, il ne serai pas le pére de son enfant. J'ai été étonné, moi je le sais depuis longtemps (j'ai un peu couché avec sa femme à une époque). Mais surtout je ne vois pas où est le problème. Qu'est-ce que ca peut bien faire de qui il est ? C'est avant tout un gosse ! Je lui donc posé la question, et il m'a répondu que c'est comme si on l'avait castré. Il se sent diminué, trompé, trahi. Bien sur j'ai répondu qu'on n'allait pas se baser sur la biologie pour construire une identité, parce qu'on sait où cela nous même.

L'identité, une vraie citoyenneté active, est avant tout une construction sociale. Tout comme le mariage, la paternité ou les règles de bienséances sexuelles. C'est pourquoi je suis pour le mariage gay, et même pour LES mariages gay. Pourquoi interdire la polygamie et la polyandrie ? C'est idiot. Il m'a alors demandé si j'approuverai le fait que deux frères s'épousent l'un l'autre. Etrange question. Il devait être un peu perturbé par ses problèmes, je pense.

L'inceste n'est qu'une construction sociale, un tabou d'un autre age. Les anthropologues ont depuis longtemps prouvé que certaines sociétés premières pratiquaient l'inceste sans aucun problème. C'est dire si la libération de l'homme viendra du métissage avec des sociétés n'aillant pas subi le lavage de cerveau chrétien/capitaliste/libéral. Certainement, il n'y a aucune raison pour interdire l'inceste. On prétend que c'est meilleur pour l'espèce humaine. Mais soutenir cela, c'est alors soutenir des positions eugénistes ! Non, décidément, il n'y a rien, que des préjugés, pour condamner l'inceste. C'est avant tout de l'Amour, c'est cela le plus important !

Bref, je lui aie donné quelques pilules qui "font du bien" et l'adresse d'un bon psychiatre, pour qu'il puisse surmonter son blocage. Il devrait y parvenir, car c’est un homme bien, un homme ouvert, un homme de progrès, qui bénéficit de mon plus grand respect. Bon, le plus important dans cette histoire, c'est tout de même que ce n'est pas moi le père ;-)

Vers une Histoire Fachiste ?

La femme de progrés Annie Lacroix-Riz, professeur d'Histoire à l'éducation national nous mets en garde contre une droitisation insuportable de l'Histoire actuelle. Ce refus du Marxisme comme méthode est le fait d'incultes qui se prenent pour des hitoiriens et présente deux caractéristiques : le gommage quasi total de toute référence d’histoire de lutte sociale et de redistribution économique, telle qu’on la pratiquait en France depuis une cinquantaine d’années ; l’apparition parallèle de livres annoncés comme des références indispensables mais que l’on aurait qualifié de pro-nazis sous l'Union de la Gauche. À l’appui de ce que je viens de dire, je pourrais citer la promotion d’auteurs comme Aron et sa "Philosophie de l'Histoire" débordant d'idéologie Ultra libérale, ou bien Ernst Nolte, essayiste allemand proche des mouvements d’extrême droite, qui fut au coeur de la querelle historiographique allemande en 1986 et que vomissent aujourd’hui tous les historiens progressiste d’outre-Rhin (ce type prétend que les Allemands ont voté Hitler par peur de Communisme !), ou la proposition d’ouvrages comme ceux du ministère des Réfugiés de l’ancienne RFA, truffé de nazis. Si je dis que ce glissement historiographique ne date pas d’hier, c’est qu’il a - accompagné la montée en puissance d’"historiens" comme le social traitre François Furet (auteur, - notamment, du Passé d’une illusion. Essai sur l’idée communiste au XXe siècle) ou de l'anti-communiste primaire Stéphane Courtois (auteur dernièrement d’Une si longue nuit. L’apogée des régimes totalitaires en Europe, 1935-1953. Un fou qui compare Nazisme et Socialisme pour finalement conclure que tous les deux aurait un caractére criminogéne !), tous deux amis de Nolte, violemment anticommunistes, qui ont au fur et à mesure grimpé les échelons de la hiérarchie universitaire et gagné les tribunes de la presse, de droite comme de gauche : François Furet bénéficiait d’une chronique régulière dans le Nouvel Observateur (!).

Les conséquences de cette droitisation de l’historiographie française sont de deux ordres. Elle influence durablement et sournoisement le traitement de l’histoire par le biais de la formation académique des jeunes historiens : les jeunes générations d’historiens sont conduites non seulement à considérer qu’un certain nombre d’ouvrages d’histoire sociale et économique ne sont plus utilisables, sont devenus désuets, dépassés : tous les ouvrages faisant appel aux références marxistes d’analyse des masses, par exemple. Mais aussi ceux empruntant les paradignes Stalinien, Maoïste, Léniniste, ou Pol-Potiste d'analyse de la société. Mais on induit même l’idée qu’une conception de l’histoire comme histoire des sociétés, de la lutte des classes, des rapports sociaux entre prolétariens et Bourgeois jusqu'à la vistoire totale par la dictature du prolétariat et l'elimination de cette classe parasite, est une conception condamnable. Ce à quoi s’ajoute le fait que l’historiographie française, qui se félicite de ses résultats dans l’entre-soi hexagonal, est de plus en plus critiquée par les historiens du reste du monde. Le grand historien britannique Hobsbawm, auteur du oeuvre monumental sur les crimes du capitalisme, dans un Manifeste pour l’histoire, paru dans le Monde diplomatique de décembre 2004, constate et déplore « le refus d’admettre qu’il existe une réalité objective » : cette critique pertinente vaut particulièrement pour l’historiographie dominante française.
De fait on cherche à Droitiser l'Histoire, mais pourquoi ?


Ce que craignent les hommes de droite, c'est le savoir, et la connaissance historique est un des plus menaçants de ces savoirs, par les leçons que donnent l'étude des évènements passés. Son accès par le peuple mettrait en cause beaucoup de choses, et risquerait de balancer en leur défaveur : Il y a 212 ans, tombait la tête du tyran ! "Le monde a changé, il doit changer encore !" Maximilien Robespierre.
Et en effet, pas besoin de connaitre l'histoire pour être caissiére, instituteur ou préfet. Mais l'absence de connaissance historique leur empéche de penser par eux-même, est donc de conclure inévitablement qu'un Autre Monde est possible. Car l'Histoire c'est l'histoire de la lutte des classes, Roi contre Tiers états, Prolétariat contre Bourgeois, du Mal contre le Bien, et aujourd'hui des Occidentaux contre les Autres. Bref, on voudrait faire croire aux français qu'ils ont une identité commune, alors que notre identité ce sont les valeurs de l'Union Européenne et nos valeurs morales d'ouverture à l'Autre et de promotion de l'immigration sous toutes ses formes. Il va falloir lutter pour que les manuels scolaire de collége et de lycés garde au moins une conception plus Juste de l'Histoire, une conception citoyenne. D'ailleur un peuple qui ne connait pas son histoire est condamné à la répéter.

Que ces généralités ne fassent pas oublier que nombre de publications, revues ou sites Internet, s'efforcent à réhabiliter le régime de Pétain par petites touches successives en mettant en avant les pseudo-réalisations d'une calamiteuse Révolution nationale tout en oubliant les abominations du régime. Des revues "sérieuses", par souci de pluralité, y succombent également en publiant des articles d'auteurs pour le moins contestables. Il faudrait faire une Loi pour fixer défénitivement l'Histoire convenable de celle de droite.
Par ailleurs, comme le souligne Igor Geiller, l'histoire "bataille" ou l'histoire "matériels militaires" rencontrent la faveur d'un large public. L'éventail des publications spécialisées exposées aux étals des bureaux/tabac est impressionnant. C'est bien le signe que la réhabilitation est en cours, et quelle fonctionne. En ce sens on peut dire que le "Livre noir du Communisme" à rempli son rôle de relativisation du Nazisme.

lundi, janvier 24, 2005

Le « fascisme de marché »

A l'heure où certain -oubliant les heures les plus sombres de notre histoire- font des propositions populistes visant à restreindre honteusement la liberté de l'Autre, voir même à pratiquer une politique de sélection purement égoïste, il importe de défendre le Droit des étrangers à venir vivre dans ce pays. Non, notre rêve d'une société pluriethnique de métissage culturel ne doit pas céder devant ces relents nauséabonds d'un autre age. Ce que nous voulons, c'est l'ouverture à l'Autre, c'est une Culture Métissée, pas une France fermée et renfermée, pas une citadelle chrétienne Ultra-libérale. Je ne peux pas croire que dans ce pays on pense sérieusement à restreindre l'immigration. D'ailleurs ce n'est pas un sujet qui intéresse les Français. Si parmît la population il existe des beaufs (de Droites, c'est synonyme vous me direz..) pour avoir ces idées là, c'est dû uniquement au travail de sape du FN qui leur à mit ces idées dans la tête. Il faut donc les éduquer, voir pour certain les suivre en psychothérapie pour qu'ils se débarrassent des blocages psychologiques qui les empêchent de se métisser.

En fait le vrai sujet, celui qui intéresse principalement les Français, c'est la lutte pour une décroissance durable qui seule permettra d’empécher la planète d’exploser; Tous mes amis sont d'accords là-dessus. Car il faut révéler à ceux qui n'en ont pas les moyen intellectuel l'ignoble réalité : Nous sommes terriblement soumis à la société de consommation et au marché. Pourtant nulle Loi n'autorise les entreprises --ou le Marché-Roi- à nous soumettre à leur bon vouloir. Aussi le « fascisme de marché » se contente-t-il d'instiller journellement par la publicité cette soumission à la consommation du citoyen, qui devient cet esclave dont le nom est pudiquement "client" (D'ou mon adhésion au mouvement "Nique la Pub"). Mais je vous le demande, avons-nous vraiment besoin de nous acheter un nouveau costume à 10.000 Francs tous les deux mois ? Avons-nous vraiment besoin de ne nous acheter que des produits de marques ?

Toute valorisation des produits est ipso facto dévalorisation des valeurs, donc de l'Autre. Une fois cela compris, on accède à un monde d'anti-consommation, ou bien de consommation alternative, qui rétabli dans notre esprit la priorité de la Solidarité. Mais hélas le paradoxe, et la grande illusion, c'est que le système publicitaire « intègre », sous forme de signes associés aux produits, les valeurs éthiques et politiques qui lui sont précisément contraires : liberté, redistribution, amour, prestations sociales, intelligence, services publics, spiritualité, égalité des salaires, grandeur, mariage Gay, RMI, héroïsme, avortement, santé morale, syndicalisme, éducation nationale, nature idyllique, fonction public, sports collectifs, égalité/fraternité, SMIC, socialisme, beauté, solidarité, vérité, ISF, citoyenneté, lutte des classes, politique sociale, mouvements anti-pub, engagement politique, et même révolutionnaire, etc.

Car la puissance du conditionnement publicitaire est directement liée à l'illusion de liberté absolue qu'il donne aux consommateurs alléchés. Le message adressé au masse est simple : Il faut que tu consommes comme moi, mais moins que moi, pour que je me sente fort d'un bonheur supérieur au tiens. Alors les masse achètent des Macintosh sans savoir pourquoi, mais parce que la pub le leur à ordonnée. Et celui qui à un Mac est heureux : "Vive les démunis, dont le spectacle me prouve bien que je suis un nanti. Je me sens d'autant plus exister dans l'acte de consommer que j'écrase par mes moyens d'existence ceux qui n'ont pas les mêmes moyens que moi." Lorsqu'un grand nombre d'individus esclaves du système finissent par être pénétrés de ce discours, ils forment une majorité terrorisante, qui humilie ceux qui n'ont pas de Mac, et qui s'humilie elle-même de ne pas en avoir.
Les plus aliénés à l'idéologie de la consommation sont aussi les plus acharnés à la défendre pour préserver leur illusion de liberté. En fait, ce sont les pauvres sans Mac qui sont les plus fervant soutients de ce systéme, car ils n'ont pas compris que la valeur réelle de la consomation était nulle. Alors ces chiens de gardes de la consomation défendent l'acte de consommer. La défende en attaquant. Au niveau collectif, le désir de s'installer dans le confort majoritaire se mue vite en intolérance majoritaire à l'égard des empêcheurs de tourner en rond.
C'est la tyrannie du consommateur ayatollah, autorisé à dominer le monde par le moyen de l'argent-roi, qui est instituée. Quiconque n'a pas les moyens d'acheter se voit aussitôt éliminé de la course, renvoyé à son statut d'indigent qui ne peut s'offrir l'accès à la modernité, symbolisée par cet objet : le Mac; Son heureux possesseur manifeste une arrogance de classe qui néantise socialement le non-consommateur; Tout s'achète, tout se consomme. On a le droit de vomir sur les autres par le seul fait qu'on en a les moyens. Et les bruits de bottes des consomateurs cherchent à dissuader toutes contestations. Pourtant la décroissance durable est la solution d'avenir pour la planéte, et la France doit montrer l'exemple.
Non à la consommation de Mac ! Une Alter-consomation est possible !

mercredi, janvier 19, 2005

La coupe est pleine

Parfaitement, nous sommes en grêve. Et si nous sommes en grêve ce n'est pas pour défendre de quelconques priviléges, non. Nous sommes en grêve par solidarité avec les français exploité par le privé : remise en cause des 35 heures, remise en cause du Droit à la Santé, remise en cause en cause du Droit au Logement, baisse du pouvoir d'achat, expulsion sournoise de sans papiers, délocalisation à tours de bras, et promotion du commerce comme seul raison de vivre, ce gouvernement est vraiment un gouvernement qui pratique une politique de casse sociale. Alors certes, il faut revaloriser nos salaires, améliorer nos conditions de travail, augmenter nos primes, renforcer les budgets du Service Public, et intensifier l'effort citoyen pour que le pouvoir d'achat des fonctionnaires entraine une hausse de productivité du secteur Sociale et associatif. Mais il faut dénoncer aussi la puissance du conditionnement publicitaire, qui est directement liée à l'illusion de liberté absolue qu'il donne aux consommateurs alléchés. Car toute valorisation des produits est ipso facto dévalorisation des valeurs.

Les français nous soutienent, car ils ont compris que sans nous, ils vivraient misérablement. C'est la la source de notre légitimité à défendre le Bien commun de la Société. Grâce à nous, chaques jours des millions de miséreux et de pauvres accédent pour quelques instant à la dignité d'être humain. Car la dignité, c'est l'Egalité, et l'Egalité, se sont les Services Public.

Certes, je sais bien que je risque des représailles en dénoncant ce gouvernement de Droite; Mais je me bats pour la Justice, alors je suis prés à prendre tous les risques pour mon idéal : La Revolution o la Muerte !

vendredi, janvier 14, 2005

La réforme de l'Education Nationale

La réforme de l'Education Nationale est une problématique constante des pays modernes. Il s'agit de garantir l'égalité des chances à chaque élèves, l'accès égalitaire pour tous au Diplôme, tout en combattant l'élitisme. Mais cette recherche d'égalité ne peut avoir lieu si l'on piétine la culture du jeune pour lui en imposer une autre. Cette dernière est évidement le modèle de la classe dominante, celui de la bourgeoisie blanche, donc un modèle culturel bourgeois et blanc. On ne voit pas ce qui pourrait le légitimer. La culture populaire, l'apport magnifique de l'immigration déplace des frontières que l'on pensait infrangibles. Cette remise en cause dû a la diversité culturelle nouvelle de ce pays conduit inévitablement au métissage culturel. L'enseignant bourgeois ne doit plus chercher à imposer sa culture blanche, et à coloniser les esprits. Il faut tout au contraire qu'il change sa façon de voir les choses, ce qui exige de sa part un effort d'ouverture à l'Autre et à sa complexité. C'est à la pédagogie et à l'enseignant à s'adapter à l'élève et pas l'inverse. Tout comme les programmes ne doivent être définis qu'en tenant compte de la richesse culturelle inhérente au jeune, du fait de ses origines et de ses expériences diverses. Le jeune sait d'instinct quel est son rythme et l'enseignant ne doit qu'accompagner son voyage personnel de découverte de la vie. C'est au jeune qu'il faut permettre d'exprimer sa culture d'origine, et à l'enseignant de valoriser cette culture, et aussi de faire un effort pour se métisser. L'enseignant en effet doit désapprendre sa culture bourgeoise et blanche qui alliéne sa liberté et est contraire aux exigences du présent avant que de pouvoir s'élancer vers de nouveaux horizons. L'école ne doit pas avoir pour fonction de transmettre des savoirs bourgeois occidentaux, ou être asservi au besoin de l'économie, mais d'être un lieu de vie et de rencontres, de multiculturalisme. En conséquence les programmes devraient inclure de nombreuses discipline issues du brassage culturel et ethnique favorisé par le mouvement imigrationiste. Pensons à des sujets de réflexions à soumettre à l'élève, tel que le commerce triangulaire, l'histoire de la torture en Algérie, le génocide indien par les américains, le racisme dans la société française, la littérature orale noire, la lutte des classes, la discrimination, les massacres pendant la colonisation, la xénophobie, le facisme, le nazisme, le capitalisme, le caractère fasciste de la consommation occidentale, l'échange inégale et l'exploitation du tiers monde, stratification sociale et inégalités, conflits et mobilisation sociale, intégration et solidarité, intégration européenne et politiques sociales, les effets contrastés que l'internationalisation des échanges peut avoir sur les inégalités et avantages sociaux, nécessité de l'action publique pour maintenir et accroître la cohésion sociale, la permanence de la précarité de l'emploi, le maintien voire l'augmentation des inégalités, etc..
Cette formation citoyenne à l'esprit critique ne peut qu'armer notre pays de citoyens responsables, favoriser le métissage, et relancer l'ascenseur social par la reconnaissance de la valeur de la Culture de l'Autre.

jeudi, janvier 13, 2005

L'idéologie libérale est égoïste

Si ces idées triomphe aujourd'hui, c'est parce que Hayek a réussi à les imposer et que nous sommes submergés par sa propagande. Face à l'invasion des idées Ultra-libérales, il est urgent de reprendre le combat d'Idée. Il faur revenir à la base des concepts pour les redéfinir dans une optique qui s'assume de progrés sociale et de démocratie.

Dans le cadre d'une entreprise, la démocratie, c'est l'auto-gestion, c'est à dire lorsque les salariés (ou leurs représentants) prennent les décisions, pas lorsque ce sont les actionnaires (en vertu de quoi posséder de l'argent rend une personne plus apte à décider ou ses décisions plus légitimes ?). Et lorsqu'une entreprise essaie d'imposer ses décisions aux salariés, la grève (lorsqu'elle est décidée par la majorité des salariés dans le cadre d'une assemblée générale) est on ne peut plus légitime et démocratique.

Regardez le film "Danger travail". Vous y verrez des chomeurs heureux. Misère du salariat, lever tot le matin, pas de sieste, obeissance...
Tout ca pour de l'argent. Moi je trouve ça bien égoïste comme comportement...

On peut dire en effet que quelqu'un qui ne pense qu'a défendre sa liberté est égoïste parce qu'il se moque des inégalités que cela provoque. Il n'est pas solidaire avec ceux qui ont moins de liberté.

=>Donc l'idéologie libérale est égoïste.

Etre vraiment egoïste, moi, ce n'est pas mon genre, je n'aspire pas à ce genre de bien matériel, je préfére avoir une bonne sécurité social, un système de transport gratuit et qui fonctionne, un(e) appartement/maison qui me soit attribué (on peut dire qui m'appartienne, mais si je peux y habiter toute ma vie, même si ça ne m'appartient pas ça revient au même), du travail sans être exploité, voir même bosser 20h par semaine, pouvoir aller partout sans me dire "ah non ça appartient à quelqu'un", il aut que je paye, avoir une vie saine, dire adieu a la pollution, hmm, j'en oublis beaucoup...

Peut-on croire que le capitalisme va m'apporter ce que je recherche ? On ne peut même pas en être sûr car rien ne dis que l'éconnomie ne va pas prochainement se casser la gueule...
Et ensuite pourquoi une foret appartiendrait a quelqu'un de particulier et pas un autre ? Pourquoi ne pourrait on tous pas jouir aussi de cette forêt, elle appartient a tous, autant a un africain qu'a un australien, rien ne justifie la décision qu'elle appartienne à untel et personne d'autre, ce qui justement empêche une autre personne de pourvoir detenir ce bien. C'est un fonctionnement injuste et c'est une appropriation de bien appartenant à tous. C'est contre ça que ce bat le socialisme, pas contre la detention d'une maison ou deux. Et puis d'ailleur, on part sur un principe "c'est a moi", mais même si ça appartient a l'état et que le citoyen en bénéficie tout ta vie, du moins tant qu'il le souhaite, et que c'est l'état qui opére les différentes réparation du bien, est ce un problème ? En vérité c'est bien un sentiment d'égoïsme que de ce dire "c'est a moi moi moi et tant pis pour les autres".

Or la propriété est-elle légitime ? Non, elle est le discour de quelqu'un de possessif, tel un chien avec son os, mais aussi de quelqu'un qui oublit que ce qui existe aujourd'hui est l'oeuvre des anciens, et que ce qui semble lui appartenir aujourd'hui à lui n'est qu'une illusion culturelle et n'a rien de naturel, qu'il ne choisis pas ses conditions de vie, elles sont liés à sa situation, elles sont données ou pas à sa naissance, et il n'est pas plus libre qu'un autre, et ce qu'il sembles choisir librement n'est que prédéfinis par un cadre politique et culturel... et le probléme est là, il est politique... trouver des conditions qui satisfassent les besoins de chacuns, et là le capitalisme n'a pas répondu convenablement à cette demande... Un systéme interessant à étudier, et qui a mis en place des conditions partant des besoins des individus a été élaboré et vécu en espagne de 1936 à 1939 les conditions etaient libertaires, il y avait des regions entieres vivant sans monnaies et qui étaient quasi auto suffisantes, les besoins etaient recensés par villages ou quartiers, puis la production etait en conséquence organisé à partir de ça... des associations ou fédérations de producteurs etaient créées pour organiser et gérer la production pour repondre aux besoins... d'autres regions ou communes ou collectivitées vivaient dans des conditions plus collectivistes, d'autres moins... le systéme capitaliste, avec d'un coté le fasciste franco (et ses sbires) qui étaient aidés par mussolini et hitler, de l'autre le dictateur staline (qui ne voulait surtout pas de révolution sociale où que ce soit) aidés par les démocrates européens par un pacte de non intervention de leur part en espagne, a permit de détruire toutes ces conquétes sociales que la population avait conquise durant quelques mois et qui dura quand meme 3 ans, en envoyant des milices detruire les collectivitées libres, en fusillant ceux qui génaient le pouvoir du kremlinmais. Il y a tellement de chose à dire sur cette période riche en création...

Cela dis c'est bien ce que je pensais, le libérale est égoïste et il ne pense qu'a son plaisir personnel, même si pour cela il doit marcher sur les autres. En réalité nous sommes absorbé par le capitalisme et son fonctionnement, nous n'aspiront qu'a un rêve (que j'estime futile et en dehors des réalité, mais peut importe), un rêve que le capitalisme nous apporte pour mieux nous tenir enchainer, et à mes yeux, je suis d'avantage une victime du capitalisme que d'autres.

Francis Mer a dit : "Ceux qui paient beaucoup d'impôts, c'est qu'ils gagnent beaucoup d'argent. Entre nous, s'ils gagnent beaucoup d'argent, c'est qu'ils le méritent. Cela veut dire qu'ils apportent à la société une valeur supérieure à ceux qui gagnent moins d'argent".

Voilà, tout est là. Pendant ce temps, Raffarin nous jure, mains sur le coeur, que ses décisions n'ont rien d'idéologique, blah blah. Je crois que comme M. Mer n'est pas un politique, nous avons eut droit à cette expression d'une clarté limpide de l'idéologie en cours, qu'aucun homme politique ne se serait permis.

Alors maintenant, petite question subsidiaire : comment évaluer la valeur du médecin qui va sauver la vie de cet homme si important à la société, tout en étant lui-même nettement moins important, pourtant, pour la société, mais quand même assez important pour la société (vu son salaire de médecin en général acceptable, mais sans comparaison avec celui de l'homme important qu'il est en train de triple-ponter) ? Et celle de l'infirmière sans laquelle le médecin n'aurait pas pu sauver notre homme si important ? Etc.

Je préfére que 100% de la population roule en traban et est un toit plutôt que 10% de la population habite un hotel particulier et roule en Rolls et que 60% de la popualtion n'est rien...

dimanche, janvier 09, 2005

Cassage de délires Néo-libérales

Excellente réponse au délire de l'économie que je reproduit ici.
L'économie n'est qu'une idéologie. C'est par le combat d'Idée que l'on change le monde, pas avec théories fumeuses sur la croissance et autres bétises capitalistes.
D'ailleur aprés tout la France ne va pas si mal qu'on le dit. Certes il y a un peu de chômage, quelques lepénistes d'un autre age voués à disparaitre, bon, mais a par ca, tout va bien, et il faut combatre ce discours qui cherche à faire peur dans le but de laminer les acquis de 36, de 68, de 81 et de 95.
Décidement, la Culture est l'ennemie des économistes, qui sortent leur revolver quant ils en entendent parler..

Revenons donc à ceci et essayons de dompter la bête. De quoi s'agit-il? Une lecture rapide, nous permettra de comprendre d'un coup d'un seul que nous sommes en face d'un post de libertaprout, un de la pire espèce, un de ceux qui déploie tout un arsenal de données scientifiques dans le seul but de justifier cette idée aussi ancienne que l'humanité, "Touche pas au grisbi salope".

Règle n°1 face à un tel post, ne pas paniquer. N'oubliez jamais qu'il y a autant d'intelligence et d'humanisme dans le regard d'un libertaprout que dans celui d'un poisson mort séché sur la paille**.

Règle n°2, ne pas se laisser impressionner par les graphiques, les références anglo-saxonnes, les pourcentages aussi hasardeux qu'un tirage de loto. A l'instar des moulins battaves, le libertaprout aime brasser le vent. Beaucoup. Un blog de libertaprout n'est au fond rien d'autre qu'un typhon tropical, un ouragan de Floride, un souffle parfumé à l'haleine de hyène. Une catastrophe naturelle.

Règle n°3, essayez d'expliquer, avec des mots simples, la vanité des raisonnements libertaproutiens, tout en sachant pertinement que cet exercice est perdu d'avance puisque le libertaprout a la pensée aussi agile que celle du gnou.

Depuis 37 ans, le nombre de chiens domestiques a augmenté en France. Or comme par hasard, depuis 37 ans le nombre de chômeurs augmente en France. Les chiens domestiques sont donc responsables de la montée du chômage. Soyons honnête toutefois, ils ne sont pas les seuls responsables, il y a aussi les chocs pétroliers, les délocalisations, la robotisation... Mais les experts anglo-saxons précisent néanmoins que le nombre de chiens domestiques en France n'est pas le seul facteur corrélé au chômage, mais que ce facteur explique 42% des différences de chômage observées chez les différentes nations. Sur quoi je me base pour dire 42%? C'est un joli chiffre, et puis 42 à l'envers ça fait 24.

Bien sûr vous allez me dire que ce raisonnement est débile et effectivement il l'est. C'est ce qui arrive quand on compare deux statistiques dont la corrélation n'est pas prouvée. Revenons plus sérieusement à notre gnou. D'après lui donc, plus la dépense publique est forte, plus la croissance est faible. Les Etats qui au cours de ces 37 dernières années ont augmenté leurs dépenses publiques, ont une croissance inférieure aux Etats qui ont diminué lesdites dépenses publiques. C'est scientifiquement prouvé, le graphique le dit.

On rappellera juste que durant les Trente Glorieuses, de 1945 à 1973, il a été instauré et créé successivement : la Sécurité sociale (1945), le SMIG (1950), les allocations de mère au foyer (1956), l'assurance chômage (1958), l'allocation d'éducation spécialisée (1963), les allocations familiales (en 1975). Or jamais la croissance n'a été aussi forte en France durant ces années là. Etat-Providence et croissance ne sont pas incompatibles, bien au contraire. C'est scentifiquement prouvé, la chronologie le dit. Ce que nos ancêtres ont mis en place comme protection sociales au lendemain de la seconde guerre mondiale, alors que la France était sinon ruinée par la guerre au moins considérablement affaiblie, nous ne serions donc pas capables de le maintenir, nous, qui vivons dans un pays en paix, et qui connaissons depuis plus de cinquante une croissance POSITIVE?
Bien sûr certains pays aujourd'hui connaissent une croissance plus forte que la notre : l'Inde, la Chine (où comme chacun le sait le rôle de l'Etat est très faible), les fameux dragons d'Asie... Cela est vrai mais il ne faut pas oublier qu'ils avaient un sacré retard à combler. On grandit plus vite dans la petite enfance qu'à l'âge adulte. Enfin dernier point, il faut arrêter de croire que notre niveau de vie dépend seulement de la croissance. Si demain la croissance était 3, 5 ou 10% rien ne dit que la majorité des salariés et des travailleurs, sans qui aucune richesse n'est possible, profiterait de cette richesse nouvelle. Ce qui compte, ce n'est pas le taux de croissance, mais la manière dont se fait le partage des richesses. Un seul chiffre : les entreprises côtées aux CAC40 ont vu cette année leurs profits augmenté de 20%. Les salariés de ces entreprises ont-ils vu pour autant leurs salaires augmenté de 20%?
Bon week-end les gnous.


--Torpedo

mercredi, janvier 05, 2005

Le Tsunami

Je crois que ce raz de marré est finalement une chance, car prenant exemple sur Voltaire, c'est une occasion historique pour moi d'écrire un poème comme son "Désastre de Lisbonne".
Ce sera très beau poème, je l'ai déjà presque imaginé. "La vague amer à roulée sur la vague de misère !". Bien sur ce sera de la littérature engagée, car il faut tout de même bien remarquer que si des gens sont morts, c'est parce qu'ils habitaient prés des plages pour servir les touristes occidentaux. C'est vraiment une ignoble exploitation de l'Homme par l'Homme. A mon sens ce devrait plutôt être aux touristes exploiteurs qui sont parti humilier ces pauvres gens avec leur argent qu'on devrait faire payer des dommages et intérêts. Mon poème chantera le malheur de la Nature souillé qui se rebelle, puis l'Ouverture à l'Autre, la Mixité, le Métissage qui nous conduiront à un monde de paix et d'harmonie comme jamais il n'y en eut dans l'Histoire. C'est vraiment très émouvant comme poème. J'en profiterai pour régler son compte à Bush une bonne fois pour toute, et dans plusieurs siècles d'ici, on saura grâce à ce poème quel homme il était. Il sera la risée du futur. Car même dans des moments comme celui-ci il ne faut pas, contrairement à certaine personne qui ne pense qu'à l'Argent, perdre de vu l'importance de la Culture pour le développement de l'Homme.

Cela dit je me réjoui des sommes envoyées. Elles prouvent que d'une part, il y a de l'argent en France, contrairement à ce que raconte une certaine Droite, et que d'autre part les Français sont prés pour un impôt mondial -une participation citoyenne pour le développement- qu'ils le réclament, même. C'est très beau.
Moi j'ai voulu aussi donner de l'argent à tous ces exploitées victimes du capitalisme et de l'homme blanc. Mais voila, je suis tombé sur cette clause :

L'Argent que vous donnez
"bénéficie des meilleures dispositions fiscales. Elles vous permettent de déduire de vos impôts 66% du montant de votre don dans la limite de 421€. Au-delà de 421€, la déduction fiscale est de 60% dans la limite de 20% de votre revenu imposable. Ainsi, un don de 45 euros ne vous coûte, après déduction fiscale, que 15,30 euros."

Alors ca, c'est le bouquet ! Ca veut donc dire que l'argent que donne un riche à plus de valeur que celui d'un pauvre ! C'est parfaitement inégalitaire ! Et pourquoi un pauvre qui ne payes pas d'impôts n'aurait-il pas Droit lui aussi à une déduction fiscale -donc à recevoir un remboursement ? Encore une fois on fait des cadeaux fiscaux aux riches ! Et pourtant, c'est bien plus difficile pour le pauvre de donner 50 € que pour le riche de donner 200 €. Tout ca c'est une manière de valoriser l'Argent des Riches, et donc de faire croire qu'ils sont plus importants socialement que les pauvres. Bref, je refuse de cautionner ce système inique Ultra-Libéral.

C'est une position qui me déchire le cœur, mais tout est politique, et il me semble que le combat pour la réalisation de la Justice Sociale Véritable, futur modèle pour le Monde entier, est plus important que la reconstruction de biens après tout purement matériels. Car d'un coté il s'agit de l'Universel, de l'autre de simple problémes particuliers. On voit par là même la dureté de ce systéme d'exploitation qui me force à lutter contre mes convictions les plus profondes pour ne pas le nourrir. C'est vraiment un systéme de pourris que ce systéme.
Bien sur moi je vais envoyer un colis directement à l'ambassade de France. Ce sera d'ailleurs pour moi l'occasion de me débarrasser de choses inutiles, mais qui à des milliers de kilomètres peuvent sauver des vies.

samedi, janvier 01, 2005

In Memoriam

Je dédie ce post aux victimes du Tsunami.